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Les aveugles de cœur : les maudits d'Allah "67-23. Dis: «C'est Lui qui vous a créés et vous a donné l'ouïe, les yeux et les cœurs». Mais vous êtes rarement reconnaissants !" Coran, sourate n°67, "Al-Mulk", verset n°23. La sourate 67 édicte une vérité sous-estimée à travers son inestimable verset numéro 23. Ce qui nous intéresse ici, c'est l'ordre dans lequel Allah liste les organes dont il fait don à sa création. 1. l'ouïe, 2. la vue (les yeux), 3. le cœur (véritable cerveau). Nous partons de l'intérieur à travers l'organe de perception des sons (l'ouïe) pour plonger vers l'extérieur grâce aux yeux. Enfin, le regard ramène la réalité externe vers le centre névralgique d'interprétation coranique ; le cœur ! Je l'ai dit en poésie : "la vue donne l'image de la réalité non point nécessairement celle de la vérité". C'est la dichotomie réalité / vérité. Allah nous invite à réfléchir à la parabole du monde d'ici-bas, dunya. On comprend que l'être humain possède en vérité non pas un mais deux cerveaux. Le cortex cérébral, où la matière grise renferme les neurones essentiels de l'intelligence, sert à interpréter les données que le corps perçoit à travers ses sens. C'est grâce à un conditionnement que l'être humain est capable de décrypter la réalité qui l'entoure. Ce conditionnement est à la fois inné et inculqué. L'éducation joue un grand rôle dans la construction morale et intellectuelle de chaque individu. Selon son origine sociale, son degré d'études, l'homme accède à la précieuse connaissance. Différents niveaux de conscience naissent de ce degré d'instruction en science. Il y a celui qui voit un arbre et qui le reconnaît comme tel. Il y en a un autre qui sait que l'arbre en question est un pin. Un autre encore pourra compléter ce niveau de précision en vous citant l'essence et le pedigree complet du conifère. L'homme est donc un centre de perceptions que font vibrer différentes informations : les informations rationnelles et objectives (la réalité), les informations émotionnelles propres à chacun de nous (la personnalité). Un exemple simple pour saisir cette dichotomie. Vous êtes à la gare en train d'attendre celle que vous aimez mais que vous n'avez pas vu depuis 10 ans. Sur le quai, il y a une horloge énorme qui indique 10:30 du matin. Votre aimée est censée arriver à 10:40. Il y a 10 minutes d'attente. L'information objective fournit le laps de temps qui vous sépare de l'instant tant attendu des retrouvailles. Pourtant, ces 10 minutes ressemblent à une éternité puisque l'information a été analysée par l'autre cerveau invisible de l'humain ; le cœur. C'est cette constatation qui m'a fait dire à propos du temps que : "Sur l'horloge du temps, tout n'est que sentiments". Le lecteur aura saisi l'idée. Le vingt-troisième verset coranique de la sourate numéro 67 s'adresse aux véritables croyants. Allah nous indique que la vie arrive à nous à travers des émotions qui canalisent un flux de perceptions. Le monde d'ici-bas est une réalité enjolivée par le diable. Rien n'est vrai ! La vérité se découvre sous le tamis du cœur qui est l'organe interpréteur. Le Coran s'adresse aux cœurs sensibles. "8-2. Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne Allah. Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur". Coran, sourate n°87, "Al-Anfal", verset n°2. Le deuxième verset de la sourate numéro 8 vient parfaitement compléter notre propos. Tout part du son. Le cœur sensible à l'évocation du nom d'Allah fleurit en un instant. Ce son se propage dans son âme pour venir nicher dans le cœur, là où il y a un reste du serment de fidélité prononcé devant notre Seigneur avant notre naissance. Si l'on suit la parabole d'Allah donnée dans la soixante-septième sourate, on comprend que c'est en fermant les yeux que l'on comprend le mieux ; pourquoi ? Car le regard est une distorsion ; c'est une illusion ! La vue nous apporte des informations brutes d'émotions alors que le son est toujours pénétré par la puissance d'une âme. Le son provoque une catalyse dont le cœur parachève l'analyse. Soyez donc reconnaissants envers votre Seigneur qui vous a dotés d'organes sensoriels extraordinaires. Voir ne suffit pas pour croire, de même que croire ne permet pas (toujours) de voir. C'est Dieu qui se cache derrière ce verset lumineux. Si vous entendez le nom d'Allah, votre cœur en sera bouleversé si vous êtes appelé à faire partie de ceux qui seront un jour du rang des bien-guidés (les musulmans). Dans le cas contraire, votre cœur est celui d'un mort-vivant, il bat presque inutilement. Ce cœur froid perçoit mais point ne voit.