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Que peut-on quand la maladie emporte l'Etre aimée? texte Scott M, musique suno ai, image gémini ai #emotional #maladie #deuil Tu parlais d'avenir... comme on lance une pierre, Dans une eau trop profonde où je n'osais plonger. Tu voulais que je marche, que je passe la frontière, Mais comment se refaire quand on est l'étranger ? Tu te battais contre l'ombre, pour un dernier sourire, Une ultime politesse avant de sombrer, avant de partir. Moi, je restais muet, le cœur au bord des lèvres, T'écoutant préparer l'après, au milieu de la fièvre. « Survis-moi », disais-tu, d'un sourire trop pur, Promettant ton regard depuis l'autre côté. Je hochais la tête, je m'appuyais au mur, Feignant de croire à cette impossible liberté. Tu m'as demandé l'impossible, avec cette voix claire, De continuer la route, de ne pas regarder en arrière. Tu disais : « Je serai heureuse, de là-haut, pour toi », Mais le bonheur sans nous, je n'en voulais pas, je ne sais pas. Tu n'es plus là, et pourtant... tu es moi. Dans chaque souffrance, c'est ton cœur que je vois. L'absence est devenue un monde sans joie, Une douleur si dense qu'elle se confond avec toi. Je commence une phrase, je crois que tu m'écoutes, Je sens ta présence derrière mon épaule. Mais quand je me tourne pour lever le doute, La pièce est vide. Le silence mime son rôle. Ce matin, j'ai frôlé ta tasse, celle aux bords ébréchés, Celle que tu tenais à deux mains pour te réchauffer. Je me suis revu, mardi, sous la pluie de novembre, Tu riais de la vapeur qui montait dans la chambre. J'ai failli appeler ton nom, j'ai ouvert la bouche, Mais le son est resté là, comme une peur farouche. Je croyais que tu étais là, juste dans la pièce à côté, À chercher ce livre que tu avais toujours égaré. Le froid revient. Le courage me quitte. Le vide n'est pas un lieu, c'est une ombre qui m'habite. Je n'ai pas pu jeter ces vêtements suspendus, Ils gardent encore en eux ce que nous avons perdu. Parfois, j'enfouis mon visage dans le lin d'une manche, Pour retrouver l'odeur de ta peau, quand le monde flanche. C'est idiot, n'est-ce pas ? Ces repères sur les flots, Cette brosse à dents qui attend, ces morceaux de photos. Ce sont mes ancres de verre, mes bouées dérisoires, Pour supporter la fin, la survie de notre histoire. Tu es moi, tu es là, au hasard de mes jours, Dans la volonté commune de ce qui reste d'amour. Je t'écris ce que je n'ose te dire : Je survis par les choses, à défaut de grandir. Je voudrais te dire que je vais bien, que je tente, Mais le courage manque à chaque tombée du jour. Au hasard des heures, dans cette attente lente, Je garde ta peau en mémoire. les vestiges de notre amour. Tu m'as demandé l'impossible, avec cette voix claire, De continuer la route, de ne pas regarder en arrière. Tu disais : « Je serai heureuse, de là-haut, pour toi », Mais le bonheur sans nous, je n'en voulais pas, je ne sais pas. Scott M