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Bǎodìng Jiànshēn Qiú Les boules chinoises thérapeutiques de bien être appelées aussi balles d'harmonie énergétiques, boules de santé ou encore boules de Qi-gong, sont apparues sous la dynastie des Song du Nord (960-1127). Leur usage était tout d’abord dédié au combat et aux arts martiaux, utilisées en tant qu’armes de jet. Le combattant se munissait de boules de fer pleines de différents diamètres afin d’ajuster l’effet du jet souhaité. C’est durant la Dynastie Ming (1368-1644) qu’elles se répandirent pour le bien-être du corps. Elles servaient à renforcer les doigts, les mains, les poignets et les avant-bras ; ainsi que développer la coordination et l’endurance des yeux et des mains. Les exercices à plusieurs personnes permettaient de travailler les zones telles que les bras et le torse et également d’assouplir les articulations. Pour ces exercices de bien-être les boules de Qi gong pouvaient être en ivoire, en os, en bois, en argent et en pierre. Les boules chinoises étaient également employées à des fins médicinales. Le praticien faisait tourner celles-ci dans la main pour les chauffer en y rajoutent des huiles médicinales si nécessaire et appliquer un massage sur le patient afin de diriger l’énergie dans toutes les parties du corps sans avoir de contact avec la personne à traiter. Le choix de la grosseur et de la matière des boules étant adaptée au massage à effectuer. Le praticien se devait d’avoir une variété de ce véritable ustensile de médecine afin que les balles imbibées de produits ne puissent pas être mélangées à d’autres remèdes que seul le praticien connaissait. Ainsi elles étaient employées uniquement pour certaines décoctions puis lavées, vidées (pour les boules creuses) et essuyées après chaque usage. Le son fut introduit dans certaines boules pour permettre la relaxation de la personne à masser. Les boules émettant un son clair haut et bas sont dénommées les balles "mâle et femelle" ou « Yin Yang ». C’est ainsi que ces précieuse boules thérapeutiques de Chi Kung devinrent alors musicales, c’est à dire creuses, avec en leur centre un élément en fer, et sonnant de manière grave pour l’une et aiguë pour l’autre, suivant les principes du Yin et du Yang. On dit que ces sons symbolisent le rugissement du dragon et le chant du phœnix. L'acupression tout comme l'acupuncture est basée sur la théorie des méridiens, jingluo en chinois, et de manière générale les jingluos sont les lignes de communication à travers lesquelles l'énergie vitale (le Qi) circule. Avec les boules de santé on peut agir sur ces jungluo. Par exemple, en prenant les deux boules de santé QiGong, dans une seule main et en les faisant tourner l'une autour de l'autre (si possible dans les deux sens) en alternant dans chaque main jusqu’à acquérir une fluidité. Ensuite, on peut ajouter au fur et à mesure un nombre conséquent comme trois quatre ou plus de boules de santé à faire tourner. Un autre exercice consiste à les faire tourner en faisant le moins de bruit possible, pour stimuler les différents points d'acupuncture présents dans la main. Selon la théorie de la médecine traditionnelle chinoise des jingluo, elles été utilisées pour préserver la santé et furent reconnus ainsi comme « trésor familial » en leurs qualité d’objets traditionnels antiques qui maintient la forme physique et la longévité des âges. Elles devinrent ainsi un don symbolique traditionnel des parents et des amis pour les mariages. Ce trésor médicinal et patrimonial s’est vu diversifier d’une large gamme d’œuvres artistiques en son honneur. Ecole de kung fu de la Licorne Blanche / White Unicorn International Kung Fu School / Bai Qilin Pai