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Ne manquez pas les prochaines vidéos. Abonnez-vous à @contactpodcast François Ruffin est à ranger dans la catégorie des politiques atypiques. Homme de gauche, il refuse de se faire épingler une étiquette. Après avoir marché aux côtés de Jean-Luc Mélenchon chez les Insoumis, il a rompu le cordon, incapable peut-être de se soumettre aux diktats d’un chef. Journaliste devenu député de la Somme, fondateur du journal Fakir et réalisateur de Merci Patron, François Ruffin rappelle d’emblée d’où il vient : un territoire meurtri par les délocalisations et longtemps ignoré par les médias. « Il est certain que je suis né par la critique des médias, moi », dit-il, en évoquant ces années où « je voyais partir les usines de chez moi […] et on n’en disait rien ». C’est ce silence qui l’a poussé à créer son propre journal et à adopter un regard frontal sur la réalité sociale : « Je suis rentré dans le journalisme par ce que j’ai considéré comme étant un mensonge par omission, un mensonge géant par omission. » Au fil de l’entretien, Ruffin laisse aussi apparaître un territoire plus intime : celui d’un homme façonné par l’expérience de l’humiliation. « Je ressens vachement fort l’humiliation… j’ai comme des antennes qui vibrent à l’humiliation », confie-t-il. Cette sensibilité devient chez lui un ressort politique majeur, qui donne son sens à son travail de représentation : « Représenter ceux qui ne sont pas représentés. » Une mission qui s’enracine dans sa propre histoire familiale et dans ce qu’il appelle son « cœur à gauche ». Ruffin décrit la mondialisation comme la grande fracture politique du dernier demi-siècle : « La mondialisation trace comme un fil à couper le beurre entre les vainqueurs et les vaincus. » Il reproche à la gauche d’avoir fermé les yeux sur cette réalité et d’avoir manqué de courage : Elle « a nié ces enjeux », laissant aux populismes de droite le soin de capter la colère. Liens officiels : / stephanbureaucontact https://contactmedias.com/ https://linktr.ee/contactlepodcast / contact.lepodcast 00:00 - Intro. 01:30 - « Je suis pour une réforme complète du journalisme politique ». 08:29 - Un détour biographique. 17:24 - Trouvez l’erreur : Les pauvres votent à droite, les riches votent à gauche. 22:31 - Le mépris du peuple. 28:40 - Sécurité : « La France a peur. » 32:40 - Mondialisation : le crime originel. 47:28 - Le consommateur vs. le citoyen. 52:40 - « À un moment, j’ai fait le choix d’aimer le peuple. » 55:16 - Le climat : « tout ce qui est détruit ne sera pas reconstruit »