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Parchemins de cendre pour trompette et orgue David Guerrier, trompette Jean-Baptiste Robin, orgue Orgue de Notre-Dame de Versailles Partition disponible ici : https://www.billaudot.com/parchemins-... Extrait : https://www.calameo.com/read/00522927... Commande de Radio France et Orgues en Béthunois Première exécution : 8 juin 2021, Auditorium de Radio France Editeur : Gérard Billaudot. Présentation par Gilles Thiéblot : « La pièce repose sur trois éléments thématiques simples qui, chacun à leur manière, font référence au passé et donc à l’idée-force de l’œuvre. Une formule rythmique, sorte de “tic-tac“, image du temps inexorable et qui, sous diverses variantes, étalonne l’ensemble de la pièce. Un thème mélodique lancé par la trompette dans un mi mineur modal, mélopée pseudo-médiévale ou renaissante (comme un chant ancien). Une cellule de trois notes en valeurs longues, motif d’appel qui sonne comme l’amorce d’un cantus firmus grégorien ou d’un choral. L’œuvre s’articule en quatre sections. Moderato, mes. 1-136 : une brève introduction de l’orgue installe la formule du “tic-tac“. La trompette expose le long thème “ancien“, inclus dans une métrique changeante qui lui confère la souplesse des chants populaires d’autrefois, exposition toujours rythmée par le “tic-tac“. Ce thème engendre une série de variations d’ordre harmonique ou rythmique (en diminutions ou augmentations), prises dans une progression dynamique qui se rompt sur une brève cadence de la trompette. Mes. 137-173 : cette deuxième section, introduite par le “tictac“, expose à l’orgue la cellule “grégorienne“ de trois notes, brièvement soumise à un traitement en imitations et combinée à la tête du “chant ancien“, l’ensemble sous-tendu par le “tic-tac“. Mes. 174-217 : la cellule “grégorienne“ engendre une manière de passacaille incluse dans une montée progressive de la dynamique. L’écriture harmonique se tend de plus en plus, « progression dramatique déchirante du temps passé et qui avance inexorablement, désespérément » (J. B. Robin). À deux reprises, un lambeau du “thème ancien“ surgit en valeurs égales à la trompette, image sonore d’une réminiscence que la mémoire ne parvient pas à retenir. Une brève transition de l’orgue demeure en suspens sur l’accord de sixte de la majeur (Misterioso, mes. 218-225) et lance la dernière partie. Mes. 225-311 : ce finale virtuose (Allegro) combine les trois éléments thématiques principaux : le “thème ancien“ et la cellule “grégorienne“ en diminutions rythmiques, et le “tic-tac“, lui aussi soumis à une ultime métamorphose. »