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Iguer Amrane (Ath Zikki): discussion à bâtons rompus sur l'histoire et la vie de tous les jours

Algérie - Kabylie - Iguer Amrane (Ath Zikki): discussion à bâtons rompus sur l'histoire et la vie de tous les jours Tizi-ouzou, 30 août 2016 - Une discussion à bâtons rompus à l'entrée du village Iguer Amrane, de la commune d'Ath Zikki (Daira de Bouzeguene) a révélé l'intérêt que continuent à porter les anciens aux questions d'histoire parce qu'ils en ont été marqués contre le fatalisme voire le désintérêt des jeunes qui n'ont pas les moyens d'agir. Hadj Mokrane, une personnalité connue des secteurs de l'éducation et des affaires religieuses pointe du doigt un endroit méconnu dans la région d'Ath Zikki où, selon lui, s'était déroulée une grande bataille pendant la révolution algérienne, unique en son genre dans toute la région de Bouzeguene. ''La bataille était plus importante que celle qui s'est déroulée à tanîimt ou Laoudha'', a-t-il indiqué. Il sera soutenu par M. Boudjemaa Aliane, un cadre des finances et ancien moudjahed qui exprimera à cette occasion sa colère de s'être retrouvé avec une seule personne pour commémorer dernièrement le 20 août 1956 devant la stèle du village. Il a fait le reproche à des enfants de chouhadas et de moydjahidine pour leur absence comme il s'est déclaré outré qu'on s’intéresse à un poète méconnu dans la région (Smaïl Azikkiw, ndlr) et pas aux valeureux martyrs qui ont permis l'indépendance du pays. Le maire d'Ath Zikki de passage quelques instants auparavant a expliqué la difficulté de la commune à organiser une cérémonie de commémoration des dates historiques en dehors du 1er novembre et du 5 juillet. ''On ne nous autorise pas à acheter un bouquet de fleurs'', comme pour expliquer la non commémoration du 20 août 2016 de l'événement du Congrès de la Soumam. Ce à quoi M. Aliane a indiqué qu'il aurait suffi que la commémoration officielle se déroule avec un simple recueillement devant la stèle des martyrs. Un jeune monsieur, fils de chahid a tenu à répondre avec respect aux critiques de M. Aliane en précisant que les enfants de chahids ont leur association mais sont dépourvus de moyens pour agir. Pour le reste les jeunes de la région manquent d'infrastructures pour se retrouver. Ils n'ont pas de stade proche des villages pour faire du sport et s'y retrouver. Ajoutez à cela le manque d'emploi dans toute la région.(BMS) Belkacemi Mohand Said - 0772.13.88.88 - [email protected] Site - http://kabylienews.livehost.fr