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Les structures et les mécanismes de défense de la plante La protection de la plante face aux agressions physiques du milieu La protection de la plante face aux conditions extrêmes Les structures permettant de faire face aux conditions difficiles (sécheresse, vent…) sont très variées. On peut citer par exemple, les structures de l’Oyat qui permettent à cette plante de résister à la sécheresse : la présence de poils ; d’une cuticule épaisse ; et de feuilles capables de s’enrouler sur elles-mêmes. La protection de la plante face aux variations saisonnières Les structures et les mécanismes de protection des plantes face aux conditions difficiles de l’hiver sont variés : Entrée en vie ralentie (chute des feuilles, activité métabolique et échanges réduits…) ; Présence d’organes spécialisés (bourgeons protégés par des écailles épaisses, tiges souterraines, plantes au ras du sol…). La défense de la plante face aux agressions des prédateurs Les défenses des plantes face à l’agression par les prédateurs peuvent être constitutives (présentes initialement dans la plante) ou induites (provoquées par l’attaque de l’herbivore). Les défenses constitutives Les défenses constitutives sont : Les structures morpho-anatomiques de protection (les poils et les épines par exemple…) ; Les mécanismes chimiques de protection (molécules répulsives ou toxiques, les tanins par exemple…). Les défenses induites Les défenses induites sont des mécanismes chimiques de « signaux d’alerte ». Lors de l’agression par un prédateur, la plante produit des molécules (l’éthylène ou la systémine par exemple…) permettant à la plante (et même aux plantes voisines !) d’intensifier les mécanismes de défense en cas d’attaque par un herbivore. Les plantes possèdent des structures et des mécanismes de défense (contre les agressions du milieu, les prédateurs, les variations saisonnières…).