У нас вы можете посмотреть бесплатно Mamadou Lamine Dramé : le marabout soninké qui a défié la France dans 3 pays или скачать в максимальном доступном качестве, видео которое было загружено на ютуб. Для загрузки выберите вариант из формы ниже:
Если кнопки скачивания не
загрузились
НАЖМИТЕ ЗДЕСЬ или обновите страницу
Если возникают проблемы со скачиванием видео, пожалуйста напишите в поддержку по адресу внизу
страницы.
Спасибо за использование сервиса ClipSaver.ru
Mamadou Lamine Dramé (marabout soninké, devenu El Hadj après son pèlerinage) mena entre 1885 et 1887 une insurrection d’ampleur contre la colonisation française au Sénégal, au Mali et en Gambie. Né près de Kayes (Khasso) dans une famille pieuse, formé dans l’islam savant, il voyage au Fouta puis accomplit le Hajj avant de séjourner des années au Moyen-Orient (jusqu’à Constantinople). À son retour vers 1878, son aura religieuse inquiète les autorités du pays toucouleur : Amadou Tall (fils d’El Hadj Omar Tall) l’assigne à résidence pendant sept ans. Mais son projet mûrit : unir les peuples d’Afrique de l’Ouest (Soninké, Peuls, Bambara…) pour résister à l’envahisseur et bâtir un État anticolonial fondé sur la justice, la foi et l’autonomie politique. Cette vision — unir plutôt que subir — heurte à la fois l’armée française, les tirailleurs sénégalais levés par le colonisateur, et certains chefs africains alliés aux Européens. 1885 marque l’embrasement. Sous couvert d’amitié envers les Français, Mamadou Lamine prêche en brousse, rallie paysans, nobles dépossédés et jeunes guerriers. Il frappe d’abord le Boundou, verrou stratégique entre Sénégal et Mali : Boulébané, la capitale, tombe en février 1886. Son mouvement grossit — jusqu’à 12 000 hommes selon des estimations coloniales — mêlant cavalerie soninké, fantassins, talibés. La riposte française est violente et ciblée : le 14 mars 1886, 34 membres de sa famille sont capturés à Kayes pour le faire plier. Loin de céder, le marabout lance son audace la plus célèbre : le siège de Bakel (1ᵉʳ–4 avril 1886). Face à 141 soldats retranchés, appuyés par des auxiliaires africains et des traitants armés de fusils modernes, il retourne contre eux un canon saisi à la 1ʳᵉ compagnie coloniale. Bakel tient, mais l’exploit frappe les esprits : la lance contre le canon, la ferveur contre la mitraille. Cette bataille deviendra un symbole de la résistance anticoloniale au fleuve Sénégal. D’avril à mai 1886, les colonnes du colonel Henri Frey incendient plus d’une centaine de villages dans le Gajaaga, massacrent, pillent, déportent — une campagne de répression coloniale qui choque jusque dans les débats parlementaires en France. Au même moment, Souayibou Dramé, fils de Mamadou Lamine, tient Gori assiégé pendant cinq mois avant d’être capturé puis fusillé en 1887 : un martyre qui grave l’épopée familiale dans la mémoire populaire. Replié vers la Haute-Gambie, Mamadou Lamine fait de Diana (Diakha) une capitale de circonstance : il administre, lève l’impôt, recompose l’armée, cherche des alliances régionales (jusqu’à Samory Touré). La menace devient nationale : Paris dépêche le lieutenant-colonel Joseph Gallieni. Le 25 décembre 1886, Diana est incendiée. Gallieni met la tête du marabout à prix : la chasse à l’homme est ouverte. En 1887, le chef soninké rebondit encore, installe sa base à Toubakouta, puis mène une campagne contre le Wouli : Nétéboulou tombe, la dynastie pro-française est renversée — le message est clair : plus de collaboration avec le colonisateur. Sentant l’étau se resserrer, Gallieni coordonne une tenaille avec le capitaine Fortin et des alliés africains (notamment Moussa Molo du Fuladu et Ousmane Gassi). Le 8 décembre 1887, Toubakouta est attaquée, mais Mamadou Lamine s’échappe avec une centaine de cavaliers. Deux jours plus tard, dans le village de Ngogo-Soukouta, aux confins de la Gambie britannique, le chef résistant est encerclé. Les cases s’embrasent, ses talibés se sacrificient pour le couvrir. Gravement blessé, il est emporté vivant, puis meurt de ses blessures le 11 décembre 1887 à Couting — sans jamais s’être rendu. 🎥 Autres vidéos à découvrir Le marabout peulh qui a libéré le Fouta Toro des Maures 👉 • Le marabout peulh qui a libéré le Fouta To... Le plus grand empire noir d’Afrique… détruit par le Maroc 🇲🇦 👉 • Le plus grand empire noir d’Afrique… détru... Almamy Bokar Biro : Le Dernier Roi qui a Dit Non à la France 👉 • Almamy Bokar Biro : Le Dernier Roi qui a D... SOURCE: https://fr.wikipedia.org/wiki/Mamadou... https://mali-info.net/histoire-qui-es... https://africasacountry.com/2023/09/n... https://www.change.org/p/restitution-... https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9... #MamadouLamineDrame #HistoireAfrique #RésistanceColoniale #ColonisationFrançaise #FiguresAfricaines