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[Paroles ci-dessous] Une grande dame de la chanson française, Anne Sylvestre (1934-2020), a écrit ce chant sur le thème du pèlerinage de Compostelle. Mais ce n’est pas un pèlerin qui parle mais une amie, qui reste sur le bord du chemin, avec au cœur, sans doute, le désir de partir mais non le courage ou la possibilité. Mais rien l’empêche de pèleriner dans son cœur, en suivant les pas du marcheur sur le chemin millénaire et de lui confier ses intentions de prière. Paroles et musique : Anne Sylvestre Harmonisation : Vivien Galletti Interprété par : la Route chantante Enregistré à Saint-Étienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques), 2021 1. Qu'est-ce qui te pousse ? Quelle est la secousse Qui a décidé pour toi de ce chemin ? La source vive, Celle qui te motive, A-t-elle jailli d'un seul coup sous ta main, Pour que ta quête Un jour te projette Tout seul, sac au dos en humble pèlerin, Pour que ton rêve Aujourd'hui soulève Autant de poussière en mon pauvre jardin ? Refrain : La route est longue jusqu'à Compostelle. Pour qu'on s'y attelle Faut avoir du cœur. Le temps n'est plus de faire mes bagages : Le pèlerinage Me fait toujours peur. 2. Bien que je sache Que rien ne m'attache Et que je pourrais suivre aussi la même voie, C'est dans ma tête Que, toujours secrète, Se trace une route où je m'en vais parfois. La marche lente S'étire et serpente, Je tangue et chemine le long des coteaux. Mais mon voyage N'est fait que de mirages. Ô toi, pèlerin, prête-moi ton manteau ! 3. S'il est 'usage, Comme au Moyen Âge, D'envoyer quelqu'un à sa place marcher, Dans tes prières, Sois mon mandataire : De mon catéchisme, j'ai tout oublié. Les paysages Seront les bagages Que tu garderas au fond de tes yeux clairs. Sous quelque toile, À la belle étoile, Tu feras ton lit dans la douceur de l'air. 4. Sur cette route, Tu feras sans doute De belles rencontres, on te tendra la main, Et dans les gîtes Où parfois on s'abrite, Tu ne seras qu'un parmi d'autres humains. D'un pas tranquille, Villages et villes Défileront comme grains de chapelet. Si tu trébuches, Ne crains pas les bûches : Cette marche est bien celle que tu voulais. 5. Quand la dernière Des pluies printanières Aura baptisé ton voyage fervent, Et quand, plus vite, Tes pieds qui méditent T'auront emmené encor plus loin devant, Va faire escale Auprès des cathédrales, N'oublie pas surtout de bien les saluer Pour moi qui reste, Sans faire un seul geste, Et qui ne suis qu'une nomade arrêtée.