У нас вы можете посмотреть бесплатно Les 26 airs classique des Gilles de Binche par Vicky Vitt или скачать в максимальном доступном качестве, видео которое было загружено на ютуб. Для загрузки выберите вариант из формы ниже:
Если кнопки скачивания не
загрузились
НАЖМИТЕ ЗДЕСЬ или обновите страницу
Если возникают проблемы со скачиванием видео, пожалуйста напишите в поддержку по адресу внизу
страницы.
Спасибо за использование сервиса ClipSaver.ru
L'artiste Vicky Vitt est né en 1929 à Houdeng-Aimeries, une commune proche de Binche (Belgique). Dès 1934, il apprend la musique avec son père et il commence à l'âge de 14 ans, à jouer du trombone, du tuba et de l'accordéon, au sein de divers orchestre locaux En 1957, il est remarqué par Albert Langue et est engagé dans son orchestre : Les Dixie Strompers. Il a ainsi l'occasion d'accompagner des musiciens en tournée comme Nelson Williams, Bill Collemans, Benny Waters, Stéphane Grapelli et bien d'autres encore. Il enregistre son 1er album en 1959 et, à l'âge de 41 ans, il s'inscrit au Conservatoire de Mons pour reprendre des études musicales approfondies couronnées par un 1er prix de trombone. Depuis 1985, il a formé un Big Band, le Vicky Vitt's Jazz Band avec lequel il se produit régulièrement. Le carnaval de Binche Le carnaval de Binche est le plus célèbre de Belgique. Chaque année, il attire de plus en plus de visiteurs étrangers (surtout de France), notamment grâce à sa reconnaissance, en 2003, par l'UNESCO comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité. Les festivités se déroulent en deux parties : le carnaval proprement dit et l'avant-carnaval, temps des « soumonces ». Le carnaval commence 49 jours avant Pâques et les soumonces six semaines avant les trois « jours gras ». Le carnaval « de type binchois » se célèbre dans toute la Région du Centre, mais c'est à Binche qu'il demeure le plus codifié et le plus traditionnel. Les personnages principaux en sont les Gilles, qui dansent au son des airs traditionnels du carnaval, sons qui sont joués par une petite fanfare composée de cuivres, de tambours (en général, on compte six tamboureurs par batterie) et d'une grosse caisse (parfois deux dans d'autres villes). Contrairement à leurs homologues des villages environnants, les Gilles binchois ne sortent que le Mardi-Gras et doivent respecter certaines coutumes (ne pas se déplacer sans l'accompagnement d'au minimum un joueur de tambour, ne pas s'assoir en public, ne jamais être saoul, être obligatoirement Binchois d'origine...). Les autres personnages, qui forment les sociétés dites « de fantaisie », sont l'Arlequin (enfants de l'Athénée royal de la ville), le Paysan (enfants du Collège Notre-Dame de Bon secours), les Pierrots (enfants du Petit-Collège). D'autres sociétés de fantaisie ont participé aux cortèges du Mardi-Gras d'antan et ont disparu (Marins, Princes d'Orient, Mousquetaires, etc). Le Mardi gras C'est l'apogée du carnaval. Pour de nombreux Binchois, cette journée est la meilleure de l'année. Tout commence dès l'aube (vers 4 heures du matin) avec le ramassage ou prise de gilles. Au son de l'Aubade matinale (air de pipeau), les Gilles se rendent les uns chez les autres pour se rassembler. Ils s'accueillent mutuellement avec une coupe de champagne. Les Gilles continuent leur route, chaque groupe de gilles se dirige vers leur local où ils se réunissent pour prendre leur petit déjeuner, composé d'huîtres et de champagne là aussi, comme le veut la tradition. En fin de matinée, Gilles, Paysans, Pierrots et Arlequins se dirigent vers la Grand-Place pour accomplir le rondeau matinal après avoir revêtu un masque de cire unique, que seul le Gille et le Paysan de Binche portent et qui symbolise l'égalité de tous. Les Arlequins portent eux un masque adapté, issus de la commedia dell'arte. Et les Pierrots entrent dans l'Hôtel de Ville masqués d'un loup noir. Dans L'hôtel de ville, ils recevront ensuite, des mains du bourgmestre ou parfois d'un invité de marque, des médailles qui récompensent les participations au carnaval (médailles pour les 25 ans, 40 ans, voire plus). Après quelques danses sur les pavés et un passage au local attitré, le Gille rentre chez lui, toujours accompagné d'un tamboureur, afin de prendre un bon repas et du repos. Vers 15 ou 16 heures, les sociétés se reforment. Au son des airs du carnaval, ils se réunissent pour participer au cortège qui les emmènera de la statue du « Paysan » (lieu-dit Battignies) à la Grand-Place. Pendant ce cortège, où certains Gilles portent un chapeau de plumes d'autruche, des « oranges de Gille » (petites oranges sanguines) sont offertes à la foule. Les groupes continuent de déambuler dans les rues de la ville jusqu'au soir (vers 21 heures). Toutes les sociétés sont alors réunies pour le rondeau final sur la place. À la lumière des feux de Bengale, les ombres se projettent sur les murs de l'hôtel de ville, qui bientôt s'illuminera des lueurs du feu d'artifice grandiose. Les festivités s'achèvent alors avec l'embrasement de la devise de la ville, « PLVS OVLTRE ». Dans la ville, le cœur des Gilles continuera à battre au rythme des tambours mais les batteries doivent s'arrêter de jouer avant le lever du soleil, le matin du Mercredi des Cendres.