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Quels sont les effets de l’alcool sur notre organisme ? | RTS

Quels sont les effets de l’alcool sur notre organisme ? | RTS Comment notre organisme métabolise-t-il et élimine-t-il une boisson alcoolisée ? À quantité égale, quelles différences selon la corpulence, l’âge et le sexe ? Des volontaires ont pris l’apéro avant de faire plusieurs tests et expériences devant la caméra de 36.9° 📺 Pour d'autres reportages 36.9° c'est par ici: https://www.rts.ch/play/tv/emission/3... 👉 Vous pouvez trouver d'autres contenus de ce type dans notre playlist Santé:    • ⚕️ Santé   "Alcool, réflexes et cerveau" - 36.9° le 15.01.2025 Un reportage de Laurence Froidevaux et de Vanessa Goetelen Caméraman : Virginie Mivelaz Preneur de son : Mathilda Angullo, Raphaël Crohas Monteur : Ana Acosta Graphiste : Benoît Pasche Illustration sonore : Fanny Lelong Etalonneur : Stéphane Friedli Mixeur : Fanny Lelong 🔔 Abonnez-vous à la chaine de la RTS et activez les notifications pour être prévenus lorsque l'on sort une nouvelle vidéo !    / @radiotelevisionsuisse   Téléchargez l'application Play RTS Pour Android: https://play.google.com/store/apps/de... Pour iPhone: https://apps.apple.com/ch/app/play-rt... Nous allons parler d’alcool, pas de la maladie alcoolique, mais des habitudes de la majorité de la population et de la manière dont l’organisme métabolise cette substance. 85 % des habitants de Suisse, âgés de plus de 15 ans, consomment des boissons alcoolisées plus ou moins régulièrement. La mode récente de faire une pause, histoire de remercier le foie pour le travail qu’il accomplit en lui offrant un répit, s’inscrit dans cette dynamique. Quel est le parcours de l’alcool entre le moment où vous portez le verre aux lèvres et celui où il est éliminé ? Et comment nos organes réagissent-ils à l’arrivée de l’éthanol, cette molécule qui est à la base de toute boisson alcoolisée, que ce soit la bière, le vin ou les spiritueux ? Pour que ce reportage ne se transforme pas en un cours de chimie organique, Vanessa Goetelen et Laurence Froidevaux ont imaginé un dispositif à la fois ludique et instructif. _____ Plus la pause se prolonge, plus les bénéfices augmentent et s’installent. Il faut entre quatre et huit semaines pour que le foie se régénère, que les graisses corporelles diminuent, et que le risque de maladies cardiovasculaires, de cancers, de diabète et d'autres pathologies s’éloigne. La qualité du sommeil et celle du système immunitaire s’améliorent, tout comme l’humeur et la fertilité. ----------- Retour plateau : À la fin de la soirée et du tournage, Simon, Christine, Maurane, Christopher, Julien et Elio sont rentrés en transport public ou sont restés dormir sur place, non sans s'être échangé leurs coordonnées avant. Que les choses soient bien claires : non seulement l'alcool n'a aucune vertu en termes de santé, mais en plus il est toxique dès la première gorgée. Chaque goutte oblige l'organisme à mettre en place des processus de désintoxication et de réparation. Plus on avance en âge, moins le corps est efficace. Il se fatigue à mesure que les dommages s'accumulent. Il faut le savoir, et il est essentiel d'évaluer en toute conscience son bénéfice-risque personnel. Il existe aussi une grande variabilité biologique, comme on l'a vu dans les tests. Certaines populations dans le monde, notamment en Asie, présentent un déficit héréditaire en alcool déshydrogénase, l'enzyme qui dégrade l'alcool. Le résultat, ce sont des bouffées vasomotrices, le visage et le cou qui deviennent tout rouges, de la tachycardie, des nausées et un méchant mal de tête. Ce n'est pas très agréable, mais l'avantage est que l'alerte est immédiatement donnée. Chez les personnes qui ne produisent pas cette enzyme, l'ivresse survient toujours avec la même quantité d'alcool, souvent très faible. Ainsi, il n'y a pas de risque de devoir augmenter chaque fois la dose pour obtenir le même effet, contrairement aux personnes dépendantes. Cela constitue en quelque sorte une protection naturelle contre la maladie alcoolique due au hasard de l'évolution. Ce qui est certain, c'est que chaque diminution ou pause représente une chance pour le foie, le cerveau et tous les organes. Arrêter pendant quatre semaines consécutives est un bon moyen, d'une part, d'évaluer son rapport à l'alcool. Si on n'y parvient pas, c'est qu'il existe un problème qui mérite d'être pris en charge. D'autre part, c'est aussi l'occasion de ressentir les effets positifs d'une pause, même si ces effets restent souvent subtils. Elio, le plus jeune des volontaires, a d'ailleurs accepté de relever le défi de vivre un mois sans boire une seule goutte d'alcool à l'issue du tournage. Il a filmé ses quatre semaines d'abstinence pour nous. #alcool #decryptage #reval