Agroécologie : l'intérêt des doubles couverts par François Parayre | Les pieds dans les champs скачать в хорошем качестве

Agroécologie : l'intérêt des doubles couverts par François Parayre | Les pieds dans les champs

#agroecologie #interculture #glyphosate François Parayre gère une exploitation céréalière de 500 hectares à Montgazin, en Haute-Garonne. Il y cultive du blé dur et tendre, du colza, de la féverole et du pois principalement. En pratiquant un double couvert, François souhaitait améliorer la qualité de son sol, concurrencer les adventices et réduire durablement son utilisation du glyphosate. Pour son couvert d'été, François commence les travaux au déchaumeur à disques juste après la moisson du blé. Il produit lui-même sa semence de sorgho ce qui permet de réduire les coûts. L'objectif de ce couvert d'été est "de pomper" les résidus de nitrates et de produire de la biomasse. Son couvert d'hiver est quant à lui à base de féverole, de vesce et de moutarde tardive. Le principal bénéfice que François entrevoit en pratiquant cette technique, est qu'il réduit les risques d'inefficacité. Si l'un des deux couverts ne prend pas, l'autre assure le travail ! En accumulant les deux couverts, il cumule entre 6 et 8 tonnes de matières sèches. L'objectif est donc atteint pour lui. En mettant en place cette pratique, il a réduit de 80% son utilisation de glyphosate ! Pour la destruction de ses couverts d'ouverts, François a d'abord utilisé la méthode des rouleaux, mais elle s'est avérée peu convaincante notamment pour la gestion des adventices. Il a par la suite changé de méthode et choisi un déchaumeur à disques avec rouleaux hacheurs à l'avant et petits disques à fortes ondulations pour réaliser cette destruction. A présent, il est complètement satisfait de cette méthode qui lui a permis d'obtenir un sol plat avec des mélanges de terres fines et de mottes. Pour gérer les coûts de ses couverts, François en produit une partie lui-même (sorgho et féverole). Pour la féverole, la production lui coûte 40€ par hectare. Pour le sorgho, la moutarde et la vesce, cela représente 30€. Un coût supplémentaire pour son exploitation, mais qui s'avère rentable ! Il réalise des économies d'engrais non négligeables grâce à cette pratique. Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm Suivez-nous sur nos réseaux sociaux : Facebook : https://urlz.fr/gaZT Facebook Centre & Ouest : https://urlz.fr/gPSz Facebook Nord & Est : https://urlz.fr/fRs7 Facebook Sud : https://urlz.fr/gPSD Twitter : https://urlz.fr/dMjp LinkedIn : https://urlz.fr/dMjv YouTube : https://urlz.fr/dMjw