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« Le Téléphone du Soir » (Scène imaginaire) Dans la chaleur apaisée du soir, quand les villes d’Afrique respirent plus lentement, un silence particulier plane sur les capitales. Les lampadaires s’allument comme des lucioles disciplinées, et les bureaux présidentiels deviennent des îlots de lumière dans un océan de nuit. Dans l’un de ces bureaux, Ouattara — personnage de cette fiction — fixe l’horizon. Son esprit dérive, fatigué mais attentif, vers les questions du continent : les alliances fragiles, les espoirs nouveaux, les penseurs qui façonnent l’avenir. Parmi eux, une voix résonne dans son esprit : celle d’un intellectuel flamboyant, Wa Africa, dont les mots bousculent et éclairent. Alors, dans ce décor feutré, il prend son téléphone. Ses doigts composent un numéro familier, celui d’un ami politique de longue date, ici incarné de manière fictive sous le nom de Faure. L’air lui-même semble se préparer à accueillir l’échange, comme si la pièce devenait la loge d’un théâtre où deux acteurs s’apprêtent à jouer une scène importante. Le premier appel ressemble à un salut amical, presque intime. Les deux voix se croisent, se reconnaissent, se calent l’une à l’autre. Ils évoquent une conférence à venir au Togo, le retour des idées panafricaines sur le devant de la scène, et l’influence grandissante du professeur Wa Africa, dont la pensée traverse les frontières avec une énergie insoupçonnée. Mais, dans cette conversation en apparence légère, une tension douce apparaît. Ouattara, dans ce récit imaginaire, ajuste son ton. Il s’apprête à demander une faveur : retrouver ce professeur insaisissable, cet esprit agile qu’il considère comme un allié précieux. Il va jusqu’à proposer un avion spécial, symbole presque théâtral d’une importance discrète mais réelle. Faure, dans cette fiction, accepte. Non pas par obligation, mais porté par une fraternité qui s’exprime dans la simplicité des mots. Les deux hommes deviennent alors les deux pôles d’un même courant, un fil invisible qui relie leurs intentions. Le vent, si la scène était filmée, ferait vibrer doucement les rideaux. La lumière sur leurs visages serait tamisée, presque dorée. On sentirait, dans les non-dits, la mécanique subtile de la diplomatie, mais aussi une forme d’humanité sincère. Le dernier échange éclate en rire. Un rire libérateur, presque complice, comme pour rappeler que malgré le poids des titres, des stratégies et des responsabilités, ces personnages restent des hommes qui plaisantent, qui exagèrent, qui jouent avec les mots. Un clin d’œil final, dans le style théâtral du professeur Nyamsi, vient clore la scène : un mélange de fantaisie, d’ironie et de rythme. Quand le téléphone se pose, la nuit reprend son souffle. Un accord fictif a été scellé. Un destin imaginaire s’est mis en marche. Et dans le bureau désormais silencieux, Ouattara — ce personnage de ton histoire — laisse apparaître un sourire discret, comme une étincelle suspendue entre la réalité et l’imagination.