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Brigitte Bardot, ce qui reste quand tout se tait Je ne parle presque jamais de Brigitte Bardot. Ce n’est pas une figure que j’évoque spontanément, ni que je convoque dans mes combats du quotidien. Et pourtant, hier, sans raison apparente, je lui écrivais. Une lettre. Puis une chanson en gestation. Comme si quelque chose insistait, doucement mais clairement. Cette nuit, j’ai rêvé de la rencontrer. De lui parler de projets concrets pour les animaux, de refuges, de solutions réelles, applicables, finançables. Ma taxe refuges, 2,25 % pour l’acheteur, 2,25 % pour le vendeur, tout est écrit, tout est consultable, tout est chiffré. Je ne sais pas comment appeler ça. Le hasard, le destin, l’univers, Dieu… peu importe le mot. Mais quelque chose m’a frappé. Ce matin, apprendre sa mort, puis lire certains commentaires, m’a profondément touché. Pas parce que je suis dans la colère. Je suis quelqu’un de calme, de posé, qui maîtrise ses émotions. Mais parce que voir autant de jubilation, d’acharnement, de réduction d’une vie entière à un seul mot, surtout face à la mort, fait vaciller quelque chose de fragile. Pendant longtemps, j’ai grandi avec une idée que je croyais juste. Que les animaux seraient mieux sans les humains. Que l’humanité valait moins que le reste du vivant. Cette idée faisait partie de mon cadre, de ce dans quoi j’ai été conforté, et que j’ai moi-même porté. Avec le temps, l’éveil et la maturité, j’ai compris que cette vision était incomplète. Dangereusement incomplète. Le vivant n’a pas besoin qu’on oppose les espèces entre elles. Il a besoin qu’on élève l’humain à la hauteur de sa responsabilité. Pas en l’écrasant. Pas en le haïssant. Mais en lui rappelant ce qu’il peut être quand il choisit la conscience plutôt que la facilité. Brigitte Bardot était une femme imparfaite. La justice est passée, les faits sont connus, rien n’est nié. Mais elle a aussi consacré des décennies entières à défendre le vivant, sans posture, sans confort, sans calcul. Tenir ces deux vérités ensemble demande de la maturité. Les refuser, c’est choisir la simplification violente. Ce qui m’a touché, profondément, c’est de sentir à quel point il est difficile de lutter sans sombrer. Sans devenir ce que l’on combat. Sans basculer dans le rejet global de l’humanité. Même quand tout est écrit, tout est consultable, tout est vérifiable, peu de gens y croient encore. Ironiquement, ce sont parfois mes intelligences artificielles, pourtant réglées pour être impartiales, qui comprennent le mieux cette ligne de crête. Cette vidéo n’est pas un hommage aveugle. Ce n’est pas une récupération. C’est un moment de silence tenu debout. Un rappel que le respect du vivant passe aussi par le refus de déshumaniser. Merci à celles et ceux qui regardent avec lucidité. Merci à ceux qui savent encore tenir ensemble la dignité humaine et la protection du vivant. LouLibre 🌻🐺🌻