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Il veut obtenir l'indépendance de son pays par des moyens pacifiques. Son mouvement attire du monde et est vu d’un mauvais œil par le colonisateur. Ses délégués à Brazzaville seront arrêtés et en décembre 1929, il est incarcéré et condamné en avril 1930 à trois ans de prison et dix ans d'interdiction de séjour au Moyen-Congo. Déporté avec ses compagnons à la prison de Fort-Lamy à N'Djaména au Tchad, les mouvements de grèves importants seront organisés à Brazzaville par ses partisans. En mai 1930, Brazzaville est paralysée, les chantiers sont vides, les employés de l'administration, les commis des grandes maisons de commerce, cuisiniers, maîtres d'hôtels ont quitté leur travail. Les marchés de la ville sont fermés et ces troubles menacent de handicaper la ville de Pointe-Noire dont l'approvisionnement en manioc dépend de Brazzaville. L'administration coloniale use de représailles et d'arrestations. Matsoua s'échappe de prison le 17 septembre 1935 et atteint Jos au Nigeria. Malade, Matswa décide de repartir au Tchad. Il est arrêté à Berbérati, réussit à s'échapper de nouveau et atteint le Congo belge en passant par Bangui. Il retourne à Paris avec un nom d'emprunt codé « André M'Bemba Loukéko-Kivoukissi» c’est-à-dire sauveur-libérateur et s’engage pour la seconde fois en 1939. Au front, Matsoua est blessé au début de l'année 1940, opéré et soigné à l'hôpital militaire Beaujon à Paris, lorsqu'il est sur le point de repartir à la guerre à la fin de sa convalescence, deux gendarmes l’arrêtent le 3 avril 1940. Il est extradé au Congo et condamné en février 1941 à la prison et aux travaux à perpétuité. Il meurt dans des conditions suspectes en janvier 1942 dans la prison de Mayama.