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Les machines à café avec dosettes : une aberration financière - On n'est pas des Pigeons

George Clooney a bousculé nos habitudes de consommation. Avec Nespresso, il a réussi à transformer un marché inexistant en un véritable phénomène de société. Aujourd’hui, les dosettes et capsules dominent les rayons, reléguant le café ordinaire au second plan. Mais derrière cette praticité se cache un paradoxe économique et environnemental. Les dosettes et capsules ont incontestablement écrasé le café moulu ordinaire en termes de popularité. Elles offrent une solution pratique : un café parfaitement dosé, bien conservé, et prêt en un instant. Cependant, cette commodité a un coût. Les consommateurs paient un prix bien plus élevé pour ces produits que pour le café en vrac. Sans parler du coût environnemental. Les tarifs des capsules sont-ils justifiés ? Nous avons proposé à Aurélien Bortels de goûter 5 cafés. Formateur barista pour Horeca Forma Namur, il a dégusté deux cafés de marques bien connues proposés dans des capsules en aluminium, un café en dosette papier qui rencontre un grand succès auprès des consommateurs belges, mais aussi une capsule en plastique et un café filtre d’un torréfacteur belge. "Ils sont chers, mais ce sont de bons cafés", admet d’amblée le spécialiste, au sujet des dosettes en aluminium. S’il a apprécié la dégustation du café et l’onctuosité de la crème de ces deux cafés, le café filtre peut rivaliser, à un tarif nettement plus démocratique. Si les dosettes peuvent atteindre des prix avoisinant les 85 euros du kilo, le café moulu d’un torréfacteur local coûte une petite vingtaine d’euros du kilo, selon le café choisi. Quant à la dosette en plastique et celle en papier, moins chères que les dosettes en aluminium, elles ne peuvent rivaliser avec le café filtre, bien supérieur selon notre expert. "Ça dépend de l’intérêt que l’on a pour le pour le café. Moi qui suis un amateur, je préfère mettre un peu plus d’argent dans quelque chose qui va me faire plaisir. Maintenant, il est clair que si je dois regarder à mon budget, je préfère 100 fois avoir un bon café filtre qu’avoir un café à 60 euros du kilo." Le meilleur rapport qualité prix, souligne Aurélien Bortels, c’est encore de se rendre chez son torréfacteur et lui demander de moudre son café pour un café filtre. "A partir du moment où il est moulu sur le moment, vous pouvez vous dire que vous avez la meilleure qualité. Et vous avez un vrai café le matin." Plus récemment, après le succès massif des dosettes, une tendance notable émerge : l’intérêt croissant des Belges pour le café de qualité, en particulier le café en grain, qui fait un retour en force. Les onéreuses machines commencent doucement à se démocratiser. "Je dirais qu’avec 200 €, on sait avoir une machine. Ça dépend aussi de la consommation du client. Si on prend un kilo par mois, on va dire sur une demi-année, on peut rentabiliser la machine et avoir un bon café." Pas besoin de mettre une fortune dans sa machine, nous assure-t-il. 0:00 Les machines à café avec dosettes : une aberration financière - On n'est pas des Pigeons ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 📌 Retrouvez aussi On n'est pas des pigeons sur : Le site RTBF ► https://www.rtbf.be/emission/on-n-est... La page Facebook ►   / onnestpasdespigeons   L'émission TV ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/d... L'émission radio ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/d... Comment la RTBF assure t-elle la modération de ses différentes plateformes ? La réponse ici : https://bit.ly/moderationrtbfytrtbf ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © RTBF #pigeon #coffee #nespresso #arnaque #belgium #reportage #ONPP #OnNestPasDesPigeons #RTBF