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Dans les rues de Decazeville et le quartier de Cantagrel, où je visite «les maisons fantômes »- Partie IV. Dans cette quatrième partie sur « Decazeville, Hier et Aujourd’hui.» Me voici une fois de plus parcourant les rues de Decazeville, connue par ses usines métallurgiques, et ses mines de charbon exploitées au fond jusqu’en 1966 et les Découvertes à ciel ouvert, de Lassalle et Cantagrel, qui arrêteront leur activité charbonnière quelques années après, à deux pas de la ville, (à 250 m de la Mairie.) Un vieux Decazevillois que je ne connais pas, me voyant filmer la Mairie de Decazeville, se rapproche de moi, et me dit : –C’est dommage ! Si j’avais eu une caméra, j’aurais filmé le quartier où je suis né il y a 77 ans! –Dans quel quartier étais-vous né ? –Au quartier de Cantagrel, dans la rue Emma Calvé. En haut sur la colline. Me dit-il, signalant avec sa canne vers Cantagrel haut… une larme à l’œil. Presque un siècle a passé depuis la parution de certaines images sur l’ancien Cantagrel. Et quelques années depuis ma rencontre avec le vieux Decazevillois et me voila devant les maisons vides de ses habitants. Qui font partie de la rue, Emma Calvé, nommée ainsi, en souvenir de la cantatrice de renommé mondiale: Rosa-Noémie-Emma Calvet, née le 15 Août 1856, à Cantagrel. Décédée le 6 Janvier 1942 à Millau. Fille de Justin Calvet, ouvrier, puis entrepreneur pour le compte de la Société des houillères et fonderies de l’Aveyron, et de Madame, née Adèle-Léonie Astorg, ouvrière. Dans la rue déserte, des portes sont entrouvertes et une plaque fixée au mur, indique: Que les Houillères sont les propriétaires des maisons. La rue est triste, fantomatique! Une rue morte! Aux maisons qui attendent le dernier coup de pioche pour passer à l'oublie…Malgré l’interdiction d’y pénétrer, j’y entre à l’intérieur de quelques maisons. Il faut que je photographie certains témoignages avant leur disparition totale! Alors, je filme ! Vais-je découvrir les secrets des anciens habitants ? Quand les gens de la rue Emma Calvé et de la rue de la « Canelle » ou des autres habitations sur la colline: ont sut que leurs maisons allaient être rachetées par les Houillères, pour y être détruites, certains ont pleuré! Ils sont-là depuis si longtemps… Ils se connaissent tous dans le quartier et ils s'entraident quand quelque chose va mal. Puis, leurs enfants y sont nés ! Puis… grand-mère et grand-père, sont trop vieux pour aller ailleurs… Mais rien n’y fera. Ils partiront ! En 1993, au moment d’une autre visite à Decazeville, les travaux de la Découverte ont déjà entamé la colline de Cantagrel, camions et pelleteuses s’activent près des maisons, que finalement seront rasées. Quelques années après, lors de ma dernière visite filmée sur Cantagrel haut, toute trace des habitations a disparue jusqu’aux fondations et en quittant ce qui fut la rue Emma Calvé, devenue le sentier étroit, qui me mène vers les quelques maisons prés de Miramont, sauvées de la démolition, deux coqs, se battent, puis ils s’enfuient en me voyant… (À qui sont-ils?) Je les regarde s’éloigner et mon regard se perd sur l’étendue de la colline. Recouverte d’un manteau de verdure. Vide de toute maison… Vide de tout habitant… Vide de toute activité ! Où, arbustes, arbres et arbrisseaux, forment des ilots. Où la senteur d’herbe fraiche et des fleurs naturelles, qui recouvre presque toute la colline, a remplacé l’odeur des fumées sortant, hier, de la «forêt» formée par les hautes cheminées des usines, aujourd’hui disparues. Comme si la Nature voulait que les générations futures oublient: Que des très nombreuses familles vivaient ici autrefois au rythme d’une importante activité minière et industrielle. En 2016, au moment où je monte cette quatrième partie, je pense au vieux Decazevillois, qui aurait tant voulut filmer son quartier, Cantagrel haut et la rue Emma Calvé, précisément, où il était né, et il serait peut-être ému en voyant ces images, je dis, «il serait,» parce qu’il avait 77 ans, me dit-il, lorsqu’il vint à ma rencontre, il y a 28 ans ! Où que vous soyez cher Decazevillois: Je vous dédie cette vidéo, ainsi qu’à tous ceux qui ont habité le quartier de Cantagrel depuis la naissance de Decazeville en 1829. Raoul ROS 2016