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Rejoignez cette chaîne pour me soutenir et bénéficier d'avantages exclusifs : / @cultureasmr La Révolution française ne surgit pas brusquement, mais est le résultat d’un long processus nourri par des tensions sociales, politiques et économiques accumulées au fil des décennies. À la fin du XVIIIe siècle, la société française repose encore sur les structures rigides de l’Ancien Régime, divisée en trois ordres : le clergé, la noblesse et le tiers état. Ce dernier représente plus de 95 % de la population, mais il est largement exclu des décisions politiques et supporte seul le poids des impôts. Les nobles, eux, jouissent d’un statut privilégié hérité de la naissance, tout comme le clergé, qui détient de vastes terres et des revenus considérables, souvent exempts de charges fiscales. Cette profonde inégalité nourrit depuis longtemps un ressentiment populaire, particulièrement dans les campagnes et les villes où la pauvreté progresse. À cela s’ajoute une crise financière aiguë. La monarchie française est lourdement endettée, conséquence des guerres menées au fil des siècles, notamment la participation à la guerre d’indépendance américaine. Les recettes fiscales, fondées sur un système obsolète et inéquitable, ne suffisent plus à couvrir les dépenses de l’État. Les tentatives de réforme menées par des ministres éclairés comme Turgot ou Necker échouent, freinées par les privilèges des nobles et l’immobilisme de la cour. Louis XVI, roi peu charismatique mais sincèrement soucieux du bien-être de son royaume, peine à prendre des décisions fermes. Son hésitation à imposer une réforme en profondeur contribue à aggraver la crise. Face à la paralysie politique, Louis XVI décide en 1788 de convoquer les États généraux, une assemblée représentative des trois ordres, pour le mois de mai 1789. C’est un événement inédit : cette assemblée n’a pas été réunie depuis 1614. Le tiers état y place de grands espoirs, mais il se heurte rapidement au refus des deux autres ordres de voter par tête, ce qui aurait permis au tiers état, plus nombreux, de peser réellement dans les décisions. Se sentant méprisé, le tiers état décide le 17 juin 1789 de se constituer en Assemblée nationale, affirmant qu’il représente la souveraineté du peuple. Trois jours plus tard, dans la salle du Jeu de Paume, ses membres jurent de ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France. L’Assemblée réagit en proclamant, dans la nuit du 4 août 1789, l’abolition des privilèges. Quelques jours plus tard, le 26 août, elle adopte la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, un texte fondamental affirmant la liberté, l’égalité et la souveraineté du peuple. Le pouvoir du roi est désormais limité. Mais ces grandes avancées ne suffisent pas à apaiser les tensions. En octobre 1789, des milliers de femmes, poussées par la faim et la colère, marchent sur Versailles. Elles réclament du pain, mais aussi la présence du roi à Paris. Louis XVI est contraint de s’installer aux Tuileries, où il est désormais étroitement surveillé. En 1790 et 1791, la Révolution entre dans une phase de réorganisation : la France est découpée en départements, l’administration locale est réformée, et l’Église est soumise à l’autorité de l’État par la Constitution civile du clergé. Ces changements, toutefois, provoquent des divisions. Beaucoup de prêtres refusent de prêter serment, et une partie de la population, surtout dans les provinces, commence à se détourner du processus révolutionnaire. La monarchie, elle aussi, cherche à reprendre la main. En juin 1791, Louis XVI tente de fuir avec sa famille vers l’étranger pour rejoindre des troupes fidèles. Mais il est arrêté à Varennes et ramené à Paris sous la surveillance de la garde nationale. Cette tentative de fuite ternit gravement l’image du roi, désormais perçu comme un traître à la Révolution. Quelques semaines plus tard, la Convention nationale, élue au suffrage universel masculin, proclame la République le 21 septembre 1792. Le procès du roi devient inévitable. Louis XVI est jugé pour trahison, accusé d’avoir conspiré contre la liberté publique et d’avoir voulu rétablir la tyrannie par la force des armes étrangères. Malgré quelques voix favorables à l’exil ou à l’emprisonnement, la majorité des députés votent sa mort. Le 21 janvier 1793, sur la place de la Révolution à Paris, Louis XVI est guillotiné. Il meurt dans le silence, au nom du peuple souverain. Cet événement marque un tournant historique : la fin de la monarchie de droit divin, le triomphe de la République, mais aussi le début d’une période de violences politiques et sociales, connue sous le nom de Terreur. #asmrfr #asmrhistoire #asmrpodcast