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Comme beaucoup d’autres Guinéens, Elhadj Ousmane Fatako Baldé, communément appelé « Ousmane sans loi », a accueilli avec beaucoup de joie et d’espoir la chute d’Alpha Condé. En effet, le riche opérateur économique, par ailleurs président de la coordination nationale des Foulbhé et Haali Poular de Guinée, a été l’une des principales victimes de l’ancien régime. Il a perdu beaucoup de biens immobiliers, qui ont été saisis par les autorités d’alors, en raison de son opposition au troisième mandat de l’ancien chef de l’Etat guinéen. Et le changement de régime lui donne un espoir de pouvoir récupérer ses biens. Reçu dans la Grande interview de Guineematin.com, Elhadj Ousmane Fatako Baldé a interpellé le colonel Mamadi Doumbouya sur la question. Il exhorte le dirigeant guinéen à lui restituer ses biens, illégalement saisis par le pouvoir d’Alpha Condé. Vous avez payé très cher votre opposition au troisième mandat du président Alpha Condé. L’ancien régime vous a spolié beaucoup de biens immobiliers tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Racontez-nous cette page sombre de votre vie. Elhadj Ousmane Fatako Baldé : la décision d’Alpha Condé de me faire du mal est partie d’une déclaration que les quatre coordinations régionales, dont celle des Foulbhé et Haali Poular de Guinée que je dirige, ont fait à Tanènè (Dubréka) pour dire que nous ne sommes contre le 3ème mandat que Alpha Condé voulait briguer de force. Ce jour-là, le pouvoir a envoyé des agents des forces de sécurité pour tirer des bombes lacrymogènes sur tous ceux qui étaient réunis dans le domicile du domicile de la Basse Guinée, Elhadj Sékhouna Soumah. Depuis lors, Alpha Condé a décidé de ne plus me laisser en paix. Il a décidé de me spolier injustement tous mes biens. Lorsqu’ils ont entamé le déguerpissement le long des voiries de Conakry et environs, ils ont envoyé des machines dans mon domaine à Sanoyah, dans la préfecture de Coyah. Alors qu’il y avait une distance de 15 mètres entre le domaine et la route, ils ne se sont pas empêchés d’entrer dans mon domaine pour casser mes hangars et bâtiments qui s’y trouvaient. Les casseurs étaient partis avec le préfet de Coyah d’alors, Aziz Diop, et le directeur préfectoral de l’habitat par intérim. Le préfet avait dit aux occupants des lieux qu’il a reçu l’ordre du président de la République, Alpha Condé, de tout casser et de saisir le domaine. De son côté, le directeur préfectoral de l’habitat par intérim a dit qu’ils ont appris que le propriétaire du domaine est sans loi ; mais eux, ils vont faire de moi un homme de loi, ils vont me retirer le domaine et l’attribuer à qui ils veulent. C’est une industrie que j’avais prévu d’implanter dans ce domaine. J’avais déjà installé les hangars et j’avais commencé la construction d’un magasin de 5 niveaux, dont le rez-de-chaussée était déjà fini. Il y avait 26 magasins à ce niveau, dont 25 boutiques et un magasin de stockage des matériels de l’usine. Les casseurs n’ont donné que quelques heures aux occupants des boutiques pour faire sortir ce qu’ils avaient dedans. A Matam, c’est un domaine que j’ai occupé sous forme de bail pendant 20 ans avant de le racheter, que le régime Alpha Condé a fermé. Un domaine que j’ai acheté avec mon argent propre. J’ai tous les documents qui l’attestent avec moi. Après Matam, les hommes d’Alpha Condé sont allés à Coronthie, dans la commune de Kaloum, où se trouvaient mes dépôts. Ils ont fermé ces dépôts aussi et ont placé des policiers et des gendarmes pour garder les lieux. Tous ces domaines, c’est le président Lansana Conté qui avait ordonné au nommé Foromo, alors ministre de l’urbanisme et de l’habitat, de les mettre en valeur et me les vendre. Ils ont donc été mis en valeur et m’ont été vendus légalement. L’argent avec lequel je les ai achetés a été versé au trésor public et à la banque centrale, les documents sont avec moi. Quand les gens mandatés par Ibrahima Kourouma (dernier ministre de la ville et de l’aménagement du territoire du président Alpha Condé) sont venus, ils ont démonté tous les véhicules qui se trouvaient sur les lieux. Toutes les marchandises qui se trouvaient dans les dépôts sont finalement gâtées. Jusqu’au moment où nous parlons (lundi 27 septembre 2021), les lieux sont fermés. Au centre-ville de Kindia, Alpha Condé a ordonné la fermeture d’un centre commercial que j’ai aussi légalement acquis. Un centre où près de 3.000 personnes travaillaient et gagnaient leur vie. Toutes ces personnes ont des familles à leur charge. Alpha Condé a décidé de jeter tout ce monde hors du centre et fermer les lieux. A Damakaniya, toujours dans Kindia, ce sont les autorités locales en collaboration avec certaines personnes, qui ont décidé de liquider ma plantation, située à Samoréya, où au moment je vous parle, des gens sont en train d’exploiter du diamant... Lire : https://guineematin.com/affaire-de-bi...