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Imaginez-vous réveillé en pleine nuit par des explosions qui ébranlent votre maison. À Goma, en République Démocratique du Congo, cette peur est une réalité. Les quartiers de Ndosho, Kyeshero et Lac Vert sont plongés dans le chaos, secoués par des détonations. Cette ville, déjà marquée par tant de souffrances, est à nouveau déchirée par la violence. Pourquoi Goma ? Cette vidéo explore les racines d’un conflit qui touche des millions de vies et vous invite à voir au-delà des gros titres. Goma, ville vibrante de l’est congolais, est devenue un champ de bataille. Des tirs d’armes lourdes et légères résonnent dans Kyeshero, Ndosho, Mugunga et Lac Vert, où deux explosions ont terrorisé les habitants. Les routes sont bloquées, la ville est paralysée par des barricades et un dispositif de sécurité renforcé. Mais qui orchestre cette violence ? Entre les rebelles du M23 et les combattants Wazalendo, Goma est prise en étau, et ses deux millions d’habitants vivent dans l’angoisse. Ce conflit n’est pas nouveau. Il s’enracine dans des décennies de tensions ethniques, de luttes pour les ressources minières et d’ingérences étrangères. Le M23, accusé d’être soutenu par le Rwanda, contrôle des territoires clés et menace Kinshasa. Face à eux, les Wazalendo, des civils devenus combattants par nécessité, résistent avec courage mais peu de moyens. Au centre, les civils paient le prix fort : familles brisées, espoirs anéantis, et une paix qui semble hors de portée. Pourquoi cela nous concerne-t-il ? Goma est le reflet d’un problème global : un pays riche en minerais, mais pillé et déstabilisé par des intérêts extérieurs. Si rien n’est fait, cette crise pourrait embraser la région des Grands Lacs, avec des conséquences humanitaires dramatiques. Les minerais du Congo – coltan, cobalt, or – alimentent nos technologies. Et si ce conflit était aussi une guerre par procuration pour ces ressources ? Cette question mérite notre attention. Les acteurs extérieurs compliquent tout. Le Rwanda, malgré ses démentis, est pointé du doigt par l’ONU pour son soutien au M23. Les sanctions internationales n’ont pas stoppé les rebelles, et l’armée congolaise, affaiblie, peine à répondre. À Goma, des femmes comme Marie, une commerçante fictive de 35 ans, protègent leurs enfants sous une table pendant les explosions, incertaines du lendemain. Des millions vivent cette peur, fuyant sans cesse, sans savoir quand la paix reviendra. Que faire ? La communauté internationale doit agir avec fermeté, au-delà des sanctions. Le gouvernement congolais doit investir dans son peuple – éducation, santé, opportunités – pour briser le cycle de la violence. Et nous ? Nous devons questionner l’origine de nos produits et exiger des politiques responsables. Goma n’est pas qu’une crise lointaine : c’est un appel à l’action. Abonnez-vous pour en apprendre plus et comprendre comment, ensemble, nous pouvons changer les choses. #Goma, #M23, #Wazalendo, #ConflitCongo, #RDC