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Goma traverse une crise sans précédent. Hier soir, des tirs ont ciblé la base de la SADC, l’organisation régionale déployée pour stabiliser l’est de la RDC. Les accusations pointent le M23, soutenu par le Rwanda de Paul Kagame. Cette attaque n’est pas un simple incident : elle révèle une stratégie visant à déstabiliser les forces internationales et à maintenir le contrôle sur une ville déjà à bout de souffle. Pourquoi maintenant ? Cette vidéo explore les raisons profondes de cette escalade. Le M23 justifie ses actions par des rumeurs : il accuse les soldats congolais, infiltrés dans les bases de la MONUSCO et soutenus par la SADC, d’orchestrer le chaos à Goma. Ces allégations, bien que peu crédibles, servent un objectif clair : discréditer les forces internationales et légitimer une offensive contre ceux qui entravent leurs plans. Pendant ce temps, Goma vit dans la peur, entre tirs nocturnes et embuscades des Wazalendo, ces résistants congolais qui défient le M23. Depuis janvier 2025, le M23 a consolidé son emprise sur Goma et Bukavu, mais la victoire militaire ne garantit pas la stabilité. Les Wazalendo mènent une guerre asymétrique, frappant l’ennemi avant de disparaître. Cette résistance rend le M23 nerveux, d’autant que la SADC, avec ses troupes sud-africaines, tanzaniennes et malawites, représente un obstacle majeur. L’attaque contre leur base vise à provoquer une réaction, voire à pousser ces pays à se retirer. Le rôle du Rwanda ne peut être ignoré. Depuis des années, Kigali est accusé de soutenir le M23 avec armes et logistique, malgré ses démentis. En 2012, la pression internationale avait forcé le M23 à quitter Goma. Aujourd’hui, Kagame semble jouer un jeu plus risqué, motivé par le contrôle des minerais et l’influence régionale. Mais attaquer la SADC, c’est défier 16 nations, dont l’Afrique du Sud, qui a déjà promis de ne pas céder. La communauté internationale, elle, reste hésitante. Malgré des sanctions contre le M23, les grandes puissances peinent à confronter directement le Rwanda. À Goma, les habitants vivent dans la terreur, tandis que Kagame continue d’accueillir des diplomates à Kigali. Cette contradiction alimente la frustration. Si la SADC riposte ou si les sanctions s’intensifient, le Rwanda pourrait se retrouver isolé, mais pour l’instant, le conflit s’enlise. Pourtant, l’espoir persiste. Les Wazalendo incarnent une résistance farouche, et les habitants de Goma refusent de capituler. La SADC reste sur le terrain, et la vérité sur ce conflit commence à émerger. Cette attaque contre la base n’est pas seulement un acte de guerre : c’est un signe de désespoir d’un M23 affaibli. Pour comprendre les enjeux et découvrir ce qui attend le Congo, regardez la vidéo et plongez dans cette crise qui pourrait redessiner la région. #Goma, #M23, #SADC, #Kagame, #RDC