OFFROAD DANS LES ALPES MECONNUES LOIN DES GRANDS ITINERAIRES EN AUTOMNE скачать в хорошем качестве

OFFROAD DANS LES ALPES MECONNUES LOIN DES GRANDS ITINERAIRES EN AUTOMNE

Aujourd’hui, on part en vadrouille dans les Alpes peu fréquentées, pas facile d’accès ! pas celles des cartes postales, ni celles où l’on se marche dessus en plein été : une terre méconnue, planquée loin des grands itinéraires, Le genre d’endroit où tu ne croises personne … On y va en plein été indien, vous savez en octobre, le soleil qui s’accroche encore, les petites gelées du matin qui te réveillent mieux qu’un café serré, et les montagnes qui se mettent en mode peinture vivante, du vert au jaune doré jusqu’au rouge qui claque. Un vrai feu d’artifice naturel. On grimpe ensuite dans un massif calcaire bien brut, le genre qui t’annonce dès le départ : “Ici, ça ne rigole pas.” Les tétines effleurent la roche à nue, ravinée par les pluies acides. Ici, faut garder le cap, et surtout pas te laisser embarquer, parce qu’une chute juste la ça fait mal … plus loin des jolies pentes à 20% ça commence à faire entre entre les pierriers qui roulent sournoisement sous les crampons et les caillasses qui cherchent la bagarre au moindre faux pas. On est au taquet mieux vaut pas s’arrêter ! et finalement on finit par déboucher sur l’alpage. Là-haut, les terrains marno-calcaires et détritiques offrent un festin cinq étoiles aux troupeaux en estive : herbe fraîche, vue imprenable, ambiance tranquillou. On respire l’air vif, on est bien. La journée s’étire, elle file… et ce petit parfum d’aventure tranquille, celui qui te fait respirer un peu plus fort ? C’est ça qui donne envie de revenir encore et encore, en mode humble et respectueux. Et franchement, quel bonheur de traverser cette campagne rurale traditionnelle: pas d’éoliennes XXL, pas trop de résidences secondaires, pas des GR partout, pas un panneau d’interdiction tous les dix mètres (bon, ok, il y en a quelques-uns…), pas des stations de ski qui débordent. Ce pays est dit désertique et minéral . Avec les falaises et les éboulis, c’est vrai que ça en impose. Mais en réalité, la végétation est partout aidée par les paysans qui cultivent des parcelles dès que possible. : il n’y a qu’un tiers du sol qui est vraiment nu. Le reste, c’est la vie qui s’accroche, qui pousse, qui s’en fout du vent et de la caillasse. Et il faut dire MERCI à ceux qui vivent ici, qui nous laissent parcourir leur lieu de vie, mais aussi rouler sur leurs chemins qu’ils entretiennent et qui par leur travail façonnent ces paysages authentiques. Les amis, respect total. follow us on instagram :   / offroad_adv_ride