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Paul McCartney était hier soir à La Défense Arena, la plus grande salle couverte d’Europe, pour le début de sa tournée européenne qui passera ensuite par l’Espagne et l’Angleterre. En forme malgré ses 82 ans, il a joué 36 titres dont plus de la moitié du petit groupe de Liverpool, pendant plus de deux heures de show, sans s’arrêter. Il y a des chansons incontournables de sa période solo (« Maybe I'm Amazed », « My Valentine », …), des extraits d'albums des Wings, le groupe qu'il a fondé un an après la fin des Beatles, comme « Band on the run », « Let Me Roll It », « Jet », « Nineteen Hundred and Eighty-Five », ma chanson préférée de cette période des années 70’s « Let’Em In », l’inévitable « Live and Let Die » et surtout certains des grands classiques des Beatles comme « Can't Buy Me Love », « Got to Get You Into My Life », « Love Me Do », « Michele » (qu’il ne chante qu’en France), « Lady Madonna », « Something » (en hommage à George Harrison), « Get Back », la nouvelle chanson « Now and Then » qui avait été composée par John Lennon en 1977, « Let it be », « Hey Jude » dont le fameux « lalala » est repris en chœur par les 40 000 spectateurs et la suite « Golden Slumbers », « Carry That Weight » et « The End », qui termine toujours ses concerts. Elégant et paraissant 20 ans de moins (merci bistouri), il déroule un show qui reprend pour une large part les mêmes temps forts qu’en 2018 : la passerelle qui élève le grand Paul sur « Blackbird », la formation acoustique avec ses quatre musiciens habituels pour reprendre certaines des premières chansons, d’émouvantes images d'archives des Fab Fours qui défilent sur grand écran pour illustrer le répertoire des quatre garçons dans le vent. Mais finalement le plus impressionnant chez cet artiste exceptionnel, c'est que, même après des centaines de concerts, il donne encore l'impression de fraîcheur, de spontanéité et de simplicité et d'être toujours heureux sur scène, avec ses musiciens, pour interpréter des chansons qu'il a écrites il y a ... 60 ans ! Bien sûr, il a quelques difficultés dans les aigus (il est alors soutenu par le chœur des musiciens), il refait les mêmes plaisanteries lorsqu’il essaie de parler en français et on peut trouver que les arrangements musicaux manquent un peu de subtilité (probablement pour couvrir ses faiblesses vocales). Mais le public (pas que des vieux comme nous !) est heureux d’être à l’unisson pour célébrer le grand homme qui a marqué à jamais l’histoire de la musique populaire et qui nous aura, encore une fois, touchés au cœur.