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RD Congo: FARDC montre les muscles à Kinshasa

La Garde Républicaine organise chaque année une grande marche de 8000 soldats, une épreuve d'endurance symbolisant leur force et leur détermination. Cette année, l'événement prend une dimension particulière en raison de la guerre en cours dans l'est du pays. En traversant les villes, le cortège est soutenu par des automobilistes qui apportent de l'eau et encouragent les participants. La marche est bien plus qu'une simple démonstration militaire ; elle montre la résilience des forces congolaises face aux défis actuels. À la fin de la marche, les soldats retournent au campement, où ils sont reçus par le commandant de la Garde Républicaine pour un passage en revue. C'est un moment de solidarité et de cohésion au sein des forces armées, un moment où chaque soldat est honoré pour ses efforts. Les tensions sont particulièrement fortes, car l'armée congolaise se trouve dans une situation critique depuis la prise de contrôle de la ville de Bukavu et de Goma par le M23, soutenu par le Rwanda. Les responsables militaires soulignent que la défense de l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo repose sur les forces locales et la solidarité du peuple congolais. Le message est clair : il ne faut pas attendre des solutions extérieures, mais plutôt se tourner vers l'unité nationale. Les applaudissements des civils pendant la marche montrent un soutien indéfectible à l'armée, renforçant ainsi la morale des soldats. Dans l'est du pays, les événements se poursuivent avec la remise de 20 combattants présumés des FDLR à l'armée rwandaise par le M23. Ces combattants sont accusés de participer à des atrocités, notamment le génocide des Tutsis en 1994. Bien que certains des captifs soient trop jeunes pour avoir participé à ces crimes, tous sont escortés jusqu'à la frontière rwandaise pour être soumis à une fouille minutieuse avant d'être transférés aux autorités compétentes au Rwanda. Le gouvernement rwandais traite ces prisonniers avec la plus grande rigueur, en veillant à ce que ceux impliqués dans le génocide soient jugés en conséquence. Les autres, considérés comme innocents, bénéficieront d'une formation en réinsertion civile, notamment à Moutobo, grâce à un programme fondé par d'anciens membres de l'armée rwandaise. Cette opération fait partie de la stratégie de Kigali pour éradiquer les FDLR, un groupe armé qui sévit dans la région et qu'ils considèrent comme une menace pour la stabilité. Les autorités rwandaises justifient leur présence dans l'est de la RDC par l'active participation des FDLR à l'insécurité de la région. Des appels d'alertes sont régulièrement reçus concernant des tirs et des attaques, que l'armée rwandaise attribue aux FDLR. Pour garantir la paix, il est impératif que les habitants de la région collaborent et dénoncent ces groupes armés, contribuant ainsi à la stabilisation de la sous-région. #GardeRépublicaine, #M23, #FDLR, #Rwanda, #RDC