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Par Michel Delarue et Christian Aimar Cette araignée domestique, habituée des angles plafonniers, souvent au dessus des radiateurs, se reconnait facilement à ses pattes longues et fines. Pholcus montre le plan d'organisation typique des araignées avec ses 4 paires de pattes. Les pédipalpes sont bien développés chez le mâle. Céphalothorax et abdomen sont séparés par un pédicule. Bien que de même taille, le mâle se caractérise par un abdomen étroit, inversement à celui de la femelle, arrondi. La femelle pond une vingtaine d'oeufs qu'elle rassemble dans un sac ovigère ventral tissé en fils de soie transparente. La femelle retient le sac ovigère à l'aide de ses chélicères et pédipalpes, comme chez la babouk (Heteropoda venatoria) de l'ile de La Réunion. Le sac ovigère transparent est porté jusqu'à l'éclosion des jeunes araignées. Une fois éclos, les jeunes Pholcus adoptent un comportement grégaire avant de se disperser. Cet instinct grégaire juvénile et transitoire se retrouve également chez d'autres espèces comme l'épeire diadème, ainsi qu'à l'issue du développement de la tégénaire. Comme pour tous les arthropodes, la croissance s'effectue par des mues successives, que l'on retrouve un peu plus tard dans la toile de l'adulte. Pholcus marche au plafond grâce à un réseau de fils de soie transparente. Ses longues pattes fines lui donnent une allure chancelante. Au cours de sa marche, on remarque que Pholcus s'arrête de temps à autre et pose l'extrémité de son abdomen sur le plafond. Par ce comportement, il dépose sur le plafond, des fils de soie issus des filières ventrales situées à l'extrémité de l'abdomen. Puis il étire ce nouveau fil de soie à l'aide d'une des deux pattes postérieures raidie qui sert de guide et ne participe pas à la marche. En cas de menace, Pholcus se secoue en tournoyant sur ses longues pattes. Ceci a pour effet d'estomper sa silhouette à la vue d'un éventuel prédateur. Ce comportement est aussi présent chez les jeunes. D'autres arachnides comme les opilions peuvent ressembler à l'araignée Pholcus. Il s'agit d'une convergence anatomique. Comme ce Dicranopalpus avec ses quatre paires de pattes filiformes. Le céphalothorax et l'abdomen des opilions sont accolés, contrairement aux araignées où ils sont séparés par le pédicule. Scenario et illustrations : Michel Delarue et Christian Aimar Montage : Michel Delarue ( Cette video est la propriété du service BioMedia de l'Université Pierre et Marie Curie : http://www.edu.upmc.fr/biomedia/ . Consultez nos sites de ressources en biologie : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/ )