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RDC Rwanda: Accord de Paix ou Piège Diplomatique? Trump, Kagame et l’Avenir de la RDC

Un accord de paix entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, négocié à Washington, suscite espoir et méfiance. Alors que Kinshasa, sous la direction de Félix Tshisekedi, affiche une volonté de pacification, le Rwanda de Paul Kagame, accusé de soutenir l’insurrection du M23, continue d’alimenter l’instabilité dans l’Est congolais. Cet accord, présenté comme une avancée diplomatique, cache des tensions profondes et des enjeux cruciaux pour l’avenir de millions de Congolais, dans une région marquée par des décennies de conflits pour le contrôle des ressources. Le 27 mai 2025, le gouvernement congolais a annoncé une étape clé : les deux pays ont soumis leurs propositions pour un accord de paix, actuellement examiné par l’administration Trump. Ce processus s’appuie sur une déclaration des principes signée en avril 2025 par les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais, avec le soutien de la CEA, de la SADC, de l’Union Africaine, du Qatar et de la Monusco. Cependant, les intentions du Rwanda, accusé de financer le M23, soulèvent des doutes sur la sincérité de cet engagement. Félix Tshisekedi adopte une posture ferme, rompant avec la complaisance de son prédécesseur Joseph Kabila. Il a renforcé les Forces Armées de la RDC (FARDC) et soutenu les résistants Wazalendo, tout en dénonçant le rôle déstabilisateur de Kigali. Cette fermeté pousse les partenaires internationaux, notamment les États-Unis, à s’impliquer pour stabiliser une région stratégique. Mais la médiation américaine pourrait, sans garanties solides, légitimer l’impunité de Kagame, dont le régime est accusé de crimes contre l’humanité. Les termes de l’accord, incluant des engagements comme la "reconnaissance mutuelle de la souveraineté" ou le "soutien à la Monusco", restent flous et prêtent à des interprétations ambiguës. Le Rwanda pourrait exploiter ces failles pour justifier de nouvelles interventions, comme il l’a fait par le passé. Les accords précédents, de Lusaka à Nairobi, n’ont jamais été respectés par Kigali, ce qui alimente le scepticisme quant à la viabilité de ce nouveau processus. L’intégration économique régionale, évoquée dans l’accord, inquiète l’opposition congolaise, qui craint un bradage des ressources nationales. Le Rwanda, devenu un grand exportateur d’or malgré l’absence de mines significatives, est accusé de piller le sous-sol congolais. Tshisekedi mise sur une stratégie alliant diplomatie et renforcement militaire pour sécuriser le territoire et mobiliser la population autour d’un projet national porté par les FARDC et les Wazalendo. Enfin, la paix véritable exige justice. Les Congolais, marqués par les massacres et les déplacements causés par le M23, demandent des comptes. Un accord sans sanctions claires ni réparations risquerait d’être une nouvelle façade diplomatique. Tshisekedi, soutenu par un peuple mobilisé et une armée déterminée, insiste sur la souveraineté et la vigilance. Pendant ce temps, Kagame, de plus en plus isolé, s’appuie sur des alliances fragiles, mais son régime vacillant pourrait bientôt faire face à la justice. #RDCRwanda #AccordDePaix #Tshisekedi #Kagame #M23