Jean d'Ormesson - Un jour je m'en irai, sans en avoir tout dit скачать в хорошем качестве

Jean d'Ormesson - Un jour je m'en irai, sans en avoir tout dit

La gaieté peut-elle être la forme la plus profonde de la mélancolie ? Jean d'Ormesson vous présente son ouvrage "Un jour je m'en irai, sans en avoir tout dit" aux éditions Robert Laffont. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/40179/j... Dans cette rencontre, Jean d'Ormesson explore d'abord la définition du roman, défendant son livre comme une véritable fiction mêlant souvenirs (sa famille) et personnages inventés (Pama Karpo), s'inscrivant dans sa tentative de fusionner le roman social avec le "roman de l'univers". Abordant les reproches de répétition, il assume sa fascination constante pour des sujets essentiels : le temps, Dieu, la lumière et la beauté du monde, qu'il juge plus essentiels que les intrigues traditionnelles. La discussion se déplace vers les grands mystères. Jean d'Ormesson partage sa fascination pour l'énigme du temps (citant la différence de calendrier entre les morts de Shakespeare et Cervantès) et la nature de la lumière, qui transporte le passé. Interrogé sur le paradoxe de sa gaieté, il la définit comme "la forme de [sa] mélancolie". Cette mélancolie fondamentale provient de la seule certitude humaine : la mort. Il aborde également la contradiction entre son héritage familial réactionnaire et sa propre croyance au progrès. L'entretien se concentre ensuite sur la question de Dieu et l'obstacle du Mal. Pour lui, la véritable menace pour la foi ne fut pas Galilée, mais Darwin, qui interroge la singularité de l'homme. Confronté au problème du mal (que le modérateur juge incompatible avec Dieu), Jean d'Ormesson admet son caractère "inexplicable", que Dieu existe ou non, précisant que le mal arrive avec la pensée humaine. Il se définit lui-même comme un "catholique agnostique", concluant sur l'importance de l'espérance, qu'il décrit comme la véritable forme de sa foi. 0:00 Introduction et remerciements 3:08 L'origine du titre 5:10 Pourquoi ce livre est-il un roman 9:05 Le "roman de l'univers" et la place de la science 16:35 Écrire toujours le même livre ? Style et thèmes récurrents 21:02 La fascination pour le temps et la lumière 29:14 La gaieté, forme de la mélancolie 33:37 La seule certitude : la mort 39:41 Paradoxes : Progrès et héritage familial 47:14 La question du Mal 52:42 Darwin, Dieu et la singularité de l'homme 1:05:06 L'espérance comme forme de la foi Notes de Musique : Beethoven The Piano Sonatas (1951-1956 Mono Recrodings)_ Wilhelm Kempff/4-01 Sonata No. 11 In B Flat Major, Op. 22_ I. Allegro Con Brio. ® 1951-1956. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram :   / librairie_mollat   Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mo... Twitter :   / librairiemollat   Linkedin :   / votre-libraire-mollat   Soundcloud:   / librairie-mollat   Pinterest :   / librairiemollat   Vimeo : https://vimeo.com/mollat