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L'Orchestre national de France joue la Symphonie n°82 "L'Ours" de Haydn sous la direction de Daniele Gatti. Extrait du concert enregistré le 2 avril 2025 à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique. #haydn #symphonie #orchestre Dans les années 1780, alors qu’il est toujours au service du prince Esterházy, Joseph Haydn voit la diffusion de sa musique augmenter grâce à des maisons d’édition viennoises, anglaises et françaises. Il est un compositeur reconnu à l’étranger lorsqu’il écrit ses Symphonies n° 82-87, dites « parisiennes » car elles sont commandées par le comte Rigoley d’Ogny en 1785 pour le Concert de la Loge olympique, sa société de concert à Paris. La Symphonie n° 82 est en ut majeur, tonalité souvent utilisée pour une musique solennelle et brillante. Le début en fanfare du premier mouvement, ainsi que sa rythmique, semblable à celle d’une sonnerie de clairon, renforcent l’aspect solaire de ce Vivace assai. L’éclat des premières pages laisse ensuite place à une certaine espièglerie, quand la flûte et les premiers violons exposent un thème contrastant. À la place du mouvement lent, placé habituellement en deuxième position, Haydn insère un Allegretto. Il s’agit d’une forme à doubles variations – que Haydn affectionne particulièrement –, constituée de deux thèmes qui seront variés en alternance. Le premier thème, élégamment exposé par les cordes, est dans une tonalité majeure, à laquelle le second thème, beaucoup plus intense et dramatique, oppose sa tonalité mineure. On entend ensuite une variation du thème A, une variation du thème B, une seconde variation du thème A, puis une coda. Succédant au traditionnel Menuet, le dernier mouvement est à l’origine du surnom de l’œuvre, « L’Ours ». Comme pour la quasi-totalité des symphonies de Haydn, c’est un éditeur – et non le compositeur – qui s’est chargé d’ajouter cette appellation. Dans le cas de la Symphonie n° 82, la première occurrence connue de son surnom vient d’une réduction pour piano publiée en 1788 sous le titre de « Bärentanz » (« Danse de l’Ours »). Il s’explique par l’importance du premier temps de la mesure, bien marqué – que l’on peut rapprocher des pas lourds d’un ours –, ainsi que par l’aspect populaire du finale. Le thème initial, facilement mémorisable, tourne autour des mêmes notes, tandis que son accompagnement, avec la note do répétée à la basse, évoque le bourdon d’une cornemuse ou d’une vielle à roue. Pensez à vous abonner pour découvrir d’autres vidéos France Musique ! / @francemusiqueconcerts Découvrez tout France Musique : ► Site internet - https://www.radiofrance.fr/francemusique ► Espace Concerts - https://www.radiofrance.fr/concerts ► Newsletters - https://www.radiofrance.fr/francemusi... Suivez-nous sur les réseaux sociaux : ► Facebook - / francemusique ► Twitter - https://twitter.com/francemusique?lan... ► Instagram - https://www.instagram.com/francemusiq... ► TikTok - https://www.tiktok.com/@francemusique...