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La SAQ, un modèle d’affaires performant

Au Québec, on aime parler, discuter, échanger… et quand il s’agit de la SAQ, le sujet récurrent, c’est la privatisation. Alors, tous ensemble, maintenant, parlons-en. Et penchons-nous du côté de l’Alberta, qui elle, a fait ce grand saut vers l’inconnu. Observons et comparons. D’un côté, le Québec, avec son système public qui rapporte chaque année plus d’1 milliard de dollars aux québécois. De l’autre, l’Alberta, qui a déjà perdu 1,5 milliard depuis sa décision. D’un côté, des prix stables pour des alcools de qualité et des retombées pour tous. De l’autre, une explosion des prix, des choix discutables… les lobbys, des intérêts privés. D’un côté, une consommation responsable. De l’autre, une consommation en hausse et les problèmes de société. D’un côté, le modèle québécois. De l’autre, ce qu’il ne doit pas devenir. Ne l’oublions pas, la SAQ, c’est un acteur majeur de notre société. Un pilier économique. Et une entreprise d’état qui rapporte aux québécois, c’est aussi rare que précieux, n’est-ce pas? Alors, ne nous en débarrassons pas! Est-ce qu’une équipe de hockey vend son meilleur joueur? Est-ce qu’un patron se débarrasse de son meilleur employé? Non, évidemment. En privatisant la SAQ, le Québec perdrait une ressource inestimable. Ça serait la fin d’un service public qui bénéficie à tous les québécois. La fin d’un savoir-faire et l’éclosion d’un marché pas plus concurrentiel, mené par une poignée d’entreprises. Elle est performante, elle nous rapporte beaucoup, pourquoi la sacrifier ? Notre SAQ, c’est notre fierté.