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La célébration de l’Aïd el-Fitr 2025 a une nouvelle fois mis en lumière une divergence entre la France et l’Algérie. Officiellement, cette différence repose sur l’interprétation des méthodes de calcul et d’observation du croissant lunaire. En France, la Grande Mosquée de Paris a annoncé l’Aïd pour le 30 mars, tandis qu’en Algérie, le ministère des Affaires religieuses a fixé la date au 31 mars après avoir constaté l’absence de visibilité du croissant lunaire. Mais derrière cette simple différence de calendrier, une question plus large se pose : la France a-t-elle cherché à prendre le contrôle sur cette décision pour gêner l’Algérie ? Cette hypothèse trouve un écho dans le climat diplomatique tendu entre les deux pays, où chaque geste peut être interprété comme une manœuvre politique. L’extrême droite française, menée par des figures comme Bruno Retailleau, a vu dans cette divergence une opportunité de revanche après les tensions autour des OQTF et l’affaire Sansal. Incapable d’exercer une réelle pression sur Alger, elle cherche à instrumentaliser des décisions symboliques pour affirmer une posture hostile à l’égard de l’Algérie. L’État français, qui cherche depuis des années à structurer l’islam dans l’Hexagone selon ses propres normes, pourrait avoir vu dans cette annonce une occasion d’affirmer son autorité, quitte à créer une dissonance avec Alger. Cette dissonance ne peut être dissociée des tensions actuelles entre la France et l’Algérie, marquées par des différends sur la mémoire coloniale, la politique migratoire et l’influence régionale. Dans ce contexte, toute décision, même religieuse, peut se transformer en un acte politique. L’Algérie, attachée à sa souveraineté religieuse et politique, perçoit cette différence comme une tentative supplémentaire de Paris d’affirmer une tutelle implicite sur sa diaspora. Au-delà de la simple question du calendrier, cet épisode illustre une lutte plus profonde. La France cherche-t-elle à détacher les musulmans de son territoire de leur ancrage avec les pays d’origine ? L’Algérie y voit-elle une provocation directe ? Si cette divergence sur la date de l’Aïd peut sembler anecdotique pour certains, elle s’inscrit dans une bataille d’influence bien plus large où religion et politique s’entremêlent inextricablement.