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les lavandières de Vernonnet

https://www.facebook.com/media/set/?s... Cette vidéo devait traiter aussi des lavoirs et lavandières de Vernon rive gauche, avec notamment le grand lavoir de la porte de Bizy. Mais les recherches ont révélé, une fois de plus, une évidence. La différence de traitement par les autorités vernonnaises, pratiquement depuis l'annexion en 1804, entre la rive gauche et le faubourg de la rive droite, pour ce qui concerne les équipements communaux et les projets de développement. L'exemple des lavoirs paraît anecdotique, mais il est pourtant révélateur. Bizy, petit quartier encore très rural a possédé quatre lavoirs publics. Vernonnet, faubourg industriel et artisanal plus important économiquement que Bizy, à l'époque, n'en a eu qu'un seul. Par ailleurs, alors que la majorité des photos de lavandières concernent Vernonnet, et que, notoirement, elles étaient nombreuses et en grandes parties professionnelles travaillant pour les bourgeois de Vernon, les « érudits » et historiens de Vernon ne traitent que des lavandières de Vernon-Centre et Bizy, ignorant superbement celles de Vernonnet. Il en est ainsi pour toute l'histoire de Vernon, équivoque et très idéologiquement marquée. Au service de la bourgeoisie commerçante établie sur la rive gauche peu désireuse de mettre en valeur Vernonnet, potentiel concurrent. Elle escamote l'histoire de la rive droite, beaucoup plus ancienne et aussi riche d'événements que l'histoire de la rive gauche, malgré une démographie moins importante. L'ambiguïté, accentuée ses dernières années par des New Givernois pratiquant l'histoire appliquée aux affaires a contribué à effacer l'idée même d'une existence et une histoire spécifique pour Vernonnet. L'image ainsi créée a transformé le faubourg en un « No Man' s Land » entre un Giverny au tourisme florissant et la rive gauche qui aurait le potentiel (? ? ?) d'attirer une partie de ses touristes. Cette mentalité explique, par exemple, que les vagues projets pour le domaine des Tourelles et le Vieux-Moulin de Vernonnet prennent en compte les seuls intérêts des lobbies sportifs représentant essentiellement les habitants de la rive gauche. Et cela au détriment des 2800 habitants du faubourg, et d'un éventuel développement touristique, vocation évidente pour les berges de Vernonnet, de Ma Roulotte à Manitot. Et, puisque l'histoire des lavandières et lavoirs de la rive gauche a déjà été contées, voici celle de la rive droite. Jacques Frélicot (Suticos le Véliocasse) Erratum : Monsieur Baboux, historien local, me signale que la duchesse d’Orléans ayant fait construire l’obélisque de la fontaine de Tilly, n’était pas l’épouse de Louis-Philippe, mais la mère de celui-ci. Fille du Duc de Penthièvre, elle était l’épouse de Philippe Égalité et fut dénommé veuve Égalité après la mort de son mari, guillotiné à la révolution. Elle était donc la belle-mère de l’épouse de Louis-Philippe roi des Français, qui était lui le fils de Philippe Égalité, que j’ai indiqué par erreur comme étant notre duchesse. Ils hériteront, eux aussi, du château de Bizy.