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Nous avons rencontré Jo Spiegel samedi 14 septembre à Toulouse. Joseph Spiegel est maire de Kingersheim, une commune de 13000 habitants dans le haut Rhin, à quelques kilomètres de Mulhouse, depuis 1989. C'est l'un des pionniers de la démocratie participative, au sens où il réfléchit depuis des années à la meilleure façon d'associer ses administrés aux décisions et aux projets communs. Aujourd'hui il préfère parler de "démocratie-construction". Entretien diffusé lors de la 1ère assemblée citoyenne du collectif le mardi 15 octobre. Nous vous conseillons la lecture de son livre "Et si on prenait enfin les électeurs au sérieux ! " Maire de Kingersheim (Haut-Rhin) Jo Spiegel refusa en 2014 la Légion d'honneur, pour dénoncer « une démocratie en panne ». En 2015, il a rendu sa carte du PS, devenu selon lui une « officine de conquête du pouvoir ». Comme beaucoup de Français, Jo Spiegel est un citoyen en colère, déçu par le manque de courage de la classe politique. D'autant qu'à son niveau, celui d'une ville située dans la banlieue de Mulhouse, il a prouvé depuis longtemps que l'on pouvait agir. Ancien athlète de haut niveau, c'est à force d'endurance et de volonté qu'il s'est fait le champion de la démocratie participative. Dans sa commune, il a soumis tous les projets à la concertation et au vote d'un panel d'habitants, instauré le tirage au sort, délocalisé le conseil municipal dans une Maison des citoyens, rencontré tous les foyers en porte-à-porte, créé un système d'alerte par SMS, etc. En 2014, il a été réélu au premier tour avec 60 % des voix. Dans ce livre d'entretiens, il raconte son parcours d'élu atypique, et fait sa part d'autocritique : il confie avoir connu le goût du pouvoir et reconnaît des défaites, comme le taux d'abstention ou le score du FN qu'il n'a pas su faire baisser. Enfin, Jo Spiegel confie dans ces pages étonnantes qu'il nourrit sa politique de lectures philosophiques (Hannah Arendt, Paul Ricœur) et d'une quête de spiritualité. Lui qui fait chaque année des retraites en monastère pour se ressourcer est un combattant acharné des dérives obscurantistes. Il appelle à redonner tout son sens à la belle expression, souvent galvaudée, de « vivre-ensemble ».