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Je relaie aujourd'hui une question que l'on me pose souvent. Pourquoi, quand on pratique une injection de graisse dans un site du visage pour corriger les tempes, les pommettes, les cernes, la région autour de la bouche. Pourquoi, puisque ce geste est un geste de chirurgie relativement léger, doit- on prévoir une anesthésie générale ou une neuroleptanalgésie ? Et pourquoi pas une anesthésie locale ? La réponse est biologique. Elle n'est pas médicale au sens de la lourdeur du geste. C'est tout simplement parce que la lidocaïne, l'anesthésiant local, présente une certaine toxicité pour les cellules vivantes graisseuses. Ainsi, lorsque l’on va pratiquer ce geste sous anesthésie locale, on va à la fois faire l'anesthésie locale du site de prélèvement, généralement sur les cuisses ou les genoux de la patiente et on va aussi faire de l'anesthésie locale de la zone qui va être injectée dans le visage, que ce soit les tempes, le front, la pommette ou encore les cernes. Or, cette toxicité de l'anesthésie locale du produit pour les cellules graisseuses vivantes, va faire que la proportion de cellules graisseuses vivantes que l'on va chercher à implanter dans le visage, implanter dans les seins, ou encore implanter dans un creux sur le corps que l'on veut remplir, va être moins importante. C'est-à-dire qu'on va passer d'un taux de fixation des cellules qui pourrait être, dans le meilleur des cas, de 60 / 70 % à environ 35 %. Bien sûr, il ne faut pas être un « ayatollah » de l'anesthésie générale et chez des patients présentant des conditions difficiles, des contre-indications médicales à l'anesthésie générale, à ce moment- là, on pourra faire des injections de graisse sous anesthésie locale. Mais il faudra bien dire aux patients que, comme le taux de fixation des cellules graisseuses vivantes sera moins important, il y aura vraisemblablement une deuxième séance et donc un surcoût pour le patient ainsi qu’une période intermédiaire où le patient trouvera que le résultat est correct, mais pas aussi bien que ce qu'il souhaitait. Il est donc important l'en informer. Donc, pour les personnes en bonne santé, on peut pratiquer une injection de graisse facilement. C'est un geste qui est relativement court, qui peut prendre une demi-heure à trois quarts d'heure en chirurgie ambulatoire. On arrive au bloc, l'anesthésiste endort la personne d'une façon ou d'une autre, mais relativement légère et complètement. On prélève la graisse, on la purifie, on la lave, on la centrifuge et on la réinjecte dans le site que l'on veut remplir.