У нас вы можете посмотреть бесплатно RDC : FARDC-M23, Situation de ce Mercredi 26 FÉVRIER 2025 | ACTU DE 21H00 или скачать в максимальном доступном качестве, которое было загружено на ютуб. Для скачивания выберите вариант из формы ниже:
Если кнопки скачивания не
загрузились
НАЖМИТЕ ЗДЕСЬ или обновите страницу
Если возникают проблемы со скачиванием, пожалуйста напишите в поддержку по адресу внизу
страницы.
Спасибо за использование сервиса ClipSaver.ru
Ce mercredi 26 février 2025, la situation dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) reste marquée par l’intensification du conflit impliquant le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda selon de nombreuses sources internationales. Alors que les combats persistent, les derniers développements révèlent une crise humanitaire et sécuritaire qui continue de s’aggraver, suscitant des réactions tant au niveau national qu’international. Une offensive persistante du M23 Au cours des dernières semaines, le M23 a consolidé sa présence dans plusieurs zones clés de l’est de la RDC, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Après la prise de Goma, la capitale du Nord-Kivu, fin janvier, suivie de celle de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, mi-février, les rebelles semblent poursuivre leur progression. Des rapports récents indiquent que des affrontements ont eu lieu dans des localités proches de Kamanyola, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bukavu, où l’armée congolaise et ses alliés burundais tentent de freiner l’avancée ennemie. Cependant, les forces loyalistes semblent en difficulté, avec un repli signalé vers Uvira, une ville désormais sous menace. Ce mercredi, Kinshasa a accusé le M23, ainsi que la plateforme politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC) qui lui est associée, de procéder à des recrutements forcés de jeunes et d’enfants mineurs. Selon le gouvernement congolais, ces pratiques violent les instruments juridiques internationaux, notamment la Convention relative aux droits de l’enfant et les protocoles sur l’implication des enfants dans les conflits armés. Cette déclaration fait écho aux préoccupations croissantes des organisations humanitaires, qui alertent sur l’exploitation des populations vulnérables dans les zones sous contrôle rebelle. Une crise humanitaire qui s’amplifie La poursuite des hostilités a des conséquences dramatiques pour les civils. Depuis la chute de Goma, des centaines de milliers de personnes ont fui les combats, beaucoup se dirigeant vers des camps de déplacés surpeuplés ou traversant la frontière vers le Burundi. Ce mercredi, le coordonnateur humanitaire des Nations Unies en RDC s’est dit « préoccupé par l’extension rapide des combats » et a dénoncé le pillage continu des entrepôts humanitaires, qui compromet l’acheminement de l’aide aux populations affectées. À Goma, où plus de 2 900 personnes auraient péri lors des affrontements début février, la situation reste chaotique : les cadavres jonchent encore certaines rues, le choléra se propage, et les ressources de base comme l’eau et la nourriture manquent cruellement. Réactions internationales et appels à la paix Sur le plan international, les appels à un cessez-le-feu se multiplient. Le Conseil de sécurité des Nations Unies, réuni ces derniers jours, a exigé que le M23 cesse immédiatement ses hostilités, se retire des territoires occupés et démantèle les administrations parallèles qu’il a établies. La France, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a réitéré ce mercredi sa volonté de mettre en œuvre de nouvelles sanctions multilatérales contre les acteurs alimentant le conflit, qu’ils soient congolais ou étrangers. De son côté, le Royaume-Uni a qualifié les offensives du M23 et des Forces de défense rwandaises (RDF) d’« inacceptables », soulignant que seule une solution dirigée par les Africains pourrait ramener la paix. Cependant, les efforts diplomatiques peinent à porter leurs fruits. Le sommet régional de Dar es-Salaam, tenu début février, avait appelé à un cessez-le-feu « immédiat et inconditionnel » dans un délai de cinq jours, mais cette trêve n’a pas été respectée. Le Rwanda, accusé par Kinshasa et la communauté internationale de soutenir le M23, continue de nier toute implication directe, affirmant que le conflit est une affaire interne à la RDC liée à la marginalisation de la communauté tutsie congolaise. Une guerre aux enjeux complexes Au-delà des revendications sécuritaires, les richesses minières de l’est de la RDC restent un enjeu majeur. Le M23 est accusé de chercher à maintenir son contrôle sur les zones d’extraction de minerais, un commerce qui profite également à des acteurs extérieurs, selon des experts de l’ONU. Pendant ce temps, l’armée congolaise, appuyée par des forces burundaises et ougandaises dans certaines régions, tente de réorganiser sa défense, tandis que des milices locales comme les Wazalendo continuent de s’opposer aux rebelles, souvent au prix de lourdes pertes. En ce mercredi 26 février 2025, la guerre dans l’est de la RDC demeure un conflit aux multiples facettes, mêlant rivalités régionales, intérêts économiques et drames humains. Alors que les combats se poursuivent, l’espoir d’une résolution pacifique semble s’éloigner, laissant les populations civiles comme principales victimes d’une crise sans fin apparente. #rdc #actualités #m23 #felixtshisekedi #afrique #kinshasa