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C'est bien beau de dire à ceux qui se lancent dans la religion bouddhiste : découvrez la vérité ultime ! Devenez un être doué de sagesse ! Mais comment fait-on ? Comme toute religion, le bouddhisme, ou plus particulièrement la sagesse, se pratique. Matthieu Ricard, docteur en génétique cellulaire et moine bouddhiste tibétain (branche particulière du bouddhisme, NDLR), propose donc l'exercice du moi. « Je prends l'exemple de l'attachement à ce qu'on peut appeler l'ego ou l'identité. Certes, nous avons changé tout au long de notre vie, mais nous avons le sentiment qu'il existe au coeur de tout cela une entité qui voyage tout au long de notre flot d'expériences, et qui nous caractérise. » Dans ce cas précis, la sagesse consiste à se demander si cette entité existe vraiment, si elle est autonome et séparée de notre évolution individuelle permanente. Le bouddhisme amène donc l'adepte religieux à remettre en question ses acquis, à aller au-delà de sa perception de lui-même. « Penser que ce moi est autonome peut devenir un problème, explique Matthieu Ricard. Car une fois que l'on a concrétisé ce moi, il va falloir le satisfaire. C'est la source de nombreux tourments. » Ainsi, le bouddhisme propose une nouvelle définition du moi : il existe, mais il est insaisissable, voire introuvable. « C'est un concept extrêmement utile pour se définir soi-même. Mais ce n'est qu'une fabrication de l'esprit, une étiquette que l'on fixe sur le flot dynamique de notre conscience et de notre expérience. » Affranchis de cet attachement au moi, les êtres sont ainsi libérés de la souffrance, et ont enfin atteint l'état de sagesse. Un bel exemple de ce que la religion bouddhiste peut apporter de libérateur et d'apaisant. http://www.lepoint.fr/dossiers/societ...