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cours de médecine générale cours de 4ème année de médecine Les troubles moteurs de l’œsophage (TMO) sont essentiellement responsables de dysphagie et de douleurs thoraciques, plus rarement de régurgitations, voire de pyrosis. En première intention, la dysphagie doit être explorée par endoscopie haute pour éliminer une pathologie obstructive, au cours de laquelle des biopsies œsophagiennes seront pratiquées pour éliminer une éventuelle œsophagite à éosinophiles. En l’absence d’anomalie muqueuse ou histologique, c’est la manométrie œsophagienne qui permettra d’identifier d’éventuels TMO La manométrie œsophagienne haute résolution (MHR) est maintenant l’examen de référence pour le diagnostic des TMO [2]. Par rapport à la manométrie conventionnelle, la MHR est plus rapide et mieux tolérée [3]. En effet, son positionnement est aisé : les 2 zones de haute pression correspondant respectivement au sphincter supérieur et à la jonction œso-gastrique sont facilement repérables et permettent de vérifier le positionnement correct de la sonde. Une fois en place, le retrait progressif de la sonde n’est pas nécessaire puisque, compte tenu du nombre de capteurs de pression, des mesures sont effectuées simultanément du pharynx jusqu’à l’estomac, ce qui raccourcit considérablement la durée de l’examen. De plus, la représentation graphique en code couleur des variations de pression facilite l’apprentissage de l’analyse et améliore la reproductibilité inter-observateur, y compris chez des non experts (Figure 1). D’un point de vue diagnostique, les pathologies identifiées par la manométrie conventionnelle le sont évidemment aussi par la MHR avec une sensibilité qui pourrait être meilleure, même si ce n’est pas encore formellement démontré. Le gain diagnostique serait de 10 à 20 % pour l’exploration des dysphagies inexpliquées. Même s’il diminue, le coût du matériel reste élevé et en limite la diffusion pour l’instant, mais de plus en plus de centres « non experts » en France sont maintenant équipés. La classification des troubles moteurs œsophagiens proposée par l’équipe de Chicago à partir des données fournies par la MHR est basée sur l’étude de la relaxation de la jonction œso-gastrique et de la motricité dans le corps de l’œsophage La classification de Chicago La dernière version de la classification de Chicago (version 3.0) date de 2014 ; elle définit les principaux troubles moteurs œsophagiens en distinguant les troubles dits « majeurs », jamais observés chez des sujets sains, des troubles « mineurs » dont la signification est incertaine, en particulier pour expliquer une dysphagie