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FROM OUR RECORDING "SUZNANIE" You can order it on [email protected] music by G.KORNAZOV RECORDED FEBRUARY 24 &25 2014 GUEORGUI KORNAZOV, trombone LEONARDO MONTANA, piano PRESSE " SUZNANIE" JAZZMAN, novembre 2014 "Avec le pianiste brazilien Leonardo Montana, le duo laisse libre cour à leur penchant pour une certaine évidence melodique et harmonique. Puissance et précision rythmique (Montana), travail en finesse sur le souffle et les harmoniques (Kornazov), l'amplitude sonore du tromboniste est sans pareille" VINCENT COTRO, JAZZMAGAZIN, novembre 2014 "On a beau chercher, fouiller, interroger sa mémoire, arpenter les rayonnages bourrés de surprises des médiathèques publiques et questionner les vieux sages, les duos trombone / piano ne sont pas légion, même en cherchant du côté de George Lewis qui, pourtant, a à peu près tout tenté pour l’instrument à coulisse. Le duo pourrait aussi faire preuve d’exotisme. Il n’est sans doute pas commun qu’un Bulgare joue en toute complicité avec un Brésilien. Mais ces deux musiciens sensibles vivent en France depuis des années ; ils ont eu maintes occasions de se croiser avant Suznanie («Conscience» en bugare). Il convient d’envisager comme une suite ces onze pièces composées et autoproduites par Kornazov. Une fois évoquées ces anecdotes historiques, reste la musique. Et dès les premières mesures - de pétulantes cascades harmoniques au piano - il est évident qu’elle balaie tout formalisme. Chaque morceau porte un nom bulgare qui en détermine la couleur : « Utrin » est le matin, chaud et cuivré, plein d’espoir, « Ochakvane » (attente) est plus méditatif. Montana va quérir dans les profondeurs de ses cordes la pulsation nécessaire pour soutenir le grand sens mélodique de Kornazov, agile et plein de douceur.Le sens rythmique du pianiste et permet à son comparse de multiplier les effets d’embouchure et de sourdine qui altèrent le timbre pour mieux lui donner de la profondeur, comme sur l’étourdissant « Poriv » (« exhorter ») : le trombone semble filtrer à travers un déluge d’accords pilonnés. Sur « Strast » (« passion »), les rôles s’équilibrent, s’échangent parfois lorsqu’il se lance dans un growl impétueux. Le thème, lumineux de simplicité, circule malicieusement entre les deux solistes, dont on partage l’évidente jubilation. Que ce soit au sein d’Horizons ou sur Sila, enregistré en sextet, Kornazov n’avait jamais fait appel au piano. A l’écoute de « Vechnost » (« éternité »), on perçoit pourtant bien son rapport très intime avec cet instrument, qui suscite plus de poésie qu’à l’accoutumée. On imagine un Horizons élargi à Montana. Après ce bel album, la question se pose avec acuité." FRANPI BARRIAUX, CITIZEN JAZZ http://www.citizenjazz.com/Gueorgui-K... "Gueorgui Kornazov fait rugir son trombone. Feulements, plaintes et ronronnements gigantesques, soudaines explosions sonores traversées d’insolites harmoniques lorsque sa voix vient ajouter quelque contrechant dans l’embouchure du trombone. Les pièces s’enchaînent les unes aux autres, laissant rarement le temps au public fasciné le temps d’applaudir ou simplement d’y songer. Un répertoire originale, du blues au Balkans sans vraiment se laisser identifier, un tout lyrique, poignant, grandiose, héroïque que Kornazov habite d’une espèce de colère intérieure que tempère à peine la réplique, souvent délicate, de Leonardo Montana. Celle-ci est polymorphe, jouant de l’accord, de l’arpège, de l’accompagnement, d’un bref unisson et du contrechant, stimulant, commentant, contrastant. C’est riche, tout en restant en retrait de l’énorme tuyauterie fauve du trombone qui dévore tout sur son passage, en une interaction à sens unique qui exclut ces moments d’attendrissement réciproque et de magie de la note et du silence croisés que permet le duo. J’adhère immédiatement à la fascination collective et au fil des morceaux, je me braque comme face à quelqu’un dont l’amour, la colère, l’indignation ou l’enthousiasme vous submergeraient jusqu’à l’asphyxie." FRANCK BERGEROT redacteur en chef de JAZZMAGAZINE