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L’Europe n’est pas tombée dans la guerre de façon soudaine, mais à l’issue d’une chaîne de décisions, d’humiliations et de vides de pouvoir accumulés depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Le traité de Versailles n’a pas seulement redessiné les frontières : il a laissé l’Allemagne économiquement étouffée, militairement mutilée et psychologiquement humiliée. L’hyperinflation de 1923, l’occupation de la Ruhr et l’effondrement de la confiance dans l’État ont détruit la classe moyenne et créé un terrain fertile pour le ressentiment. Dans ce climat de chaos, la République de Weimar s’est révélée fragile, incapable d’offrir la stabilité, tandis que des millions de personnes cherchaient une figure promettant ordre, identité et revanche. L’ascension d’Hitler ne fut pas un coup de force soudain, mais un processus soigneusement calculé. Des brasseries de Munich à la Chancellerie, il combina éloquence, propagande moderne et lecture précise de la faiblesse institutionnelle. Il comprit que le pouvoir ne devait pas être pris par la force, mais conquis de l’intérieur du système, en exploitant les crises économiques, les élections fragmentées et la peur du communisme. Une fois au gouvernement, il démantela la démocratie pas à pas par des décrets, le contrôle de la presse, l’élimination des partis et la concentration absolue du pouvoir. Parallèlement, il observa attentivement la passivité internationale : la Mandchourie, l’Éthiopie, la Rhénanie, l’Autriche et les Sudètes lui montrèrent que les grandes puissances préféraient éviter le conflit à tout prix. Convaincu que la vitesse était sa plus grande arme, Hitler transforma la diplomatie en instrument de guerre. Chaque concession fut interprétée comme un signal pour aller plus loin. La politique d’apaisement lui permit de se réarmer, de s’étendre et de préparer le conflit avant que ses ennemis ne réagissent. Lorsque la Pologne fut visée, la décision était déjà prise : la guerre ne commença pas, elle devint simplement visible. En moins d’un an, l’Allemagne vainquit la Pologne, le Danemark, la Norvège et la France, et porta la guerre jusqu’au ciel de l’Angleterre. La rapidité de l’embrasement ne fut pas un accident, mais le résultat logique d’un esprit obsédé par le temps, l’initiative et la certitude dangereuse que personne ne l’arrêterait… jusqu’à ce que le monde soit déjà en flammes.