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Dédicace à Adel salameh, mon défunt maître palestinien et à toutes celles et ceux en Israël, en Palestine et partout dans le monde qui se battent pour la paix la justice et la fin du genocide Je ne te demande pas d’être d’accord avec moi. Je te demande juste de regarder les faits. » Des dizaines de milliers de civils sont morts à Gaza, dont une majorité de femmes et d’enfants. Des quartiers entiers ont été rasés. Des hôpitaux détruits. Des familles enterrées sous les décombres. 85 % de la population a été déplacée de force, sans abri, sans nourriture, sans eau. Des dirigeants israéliens ont parlé des Palestiniens comme d’« animaux humains », ont appelé à « effacer Gaza de la carte ». Ce ne sont pas des opinions. Ce sont des faits. Documentés par l’ONU, la Cour internationale de justice, Médecins sans frontières, Amnesty International, et même par des Israéliens critiques de leur propre gouvernement. --- « Si ce n’est pas un crime de masse, alors quoi ? » Je te demande : Si tu voyais ça ailleurs, dans un autre pays, un autre peuple, avec les mêmes chiffres, les mêmes images, les mêmes ordres militaires — tu dirais quoi ? Si tu changes le nom du peuple bombardé — est-ce que tu réagirais pareil ? --- « Être contre les massacres, ce n’est pas être pour le Hamas. » Refuser un génocide, dénoncer une injustice, c’est défendre la dignité humaine, pas soutenir une organisation armée. Et inversement : justifier une guerre totale contre toute une population au nom de la lutte contre une milice, c’est tomber dans une logique de haine collective. --- « Je ne veux pas gagner un débat. Je veux qu’on retrouve notre humanité. » La propagande divise, aveugle, déshumanise. Mais au fond, si tu es sincère, si tu crois encore en quelque chose de juste — alors tu peux ouvrir les yeux, même si c’est douloureux. C’est un acte de courage. Pas de faiblesse. ---