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« Quand on parle des chrétiens d’Orient, on parle d’un Orient ouvert » 7 лет назад


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« Quand on parle des chrétiens d’Orient, on parle d’un Orient ouvert »

À l’occasion de l’exposition sur les chrétiens d’Orient à l’Institut du monde arabe à partir du 25 septembre, La Croix donne la parole à plusieurs d’entre eux pour qu’ils racontent leur histoire à travers un objet. L’écrivaine Régina Sneifer a choisi de présenter la plaque militaire qu’elle portait lorsqu’elle a participé à la guerre du Liban. Réalisation : Clémence Maret et Flavien Edenne — TRANSCRIPTION — J'ai gardé avec moi dans mes objets que j'ai apporté du Liban, quand j'ai quitté le Liban en 1987 la guerre était toujours présente, j'ai gardé avec moi cet objet là, c'est ce qu'on appelle la plaque d'identité militaire et j'ai mon nom gravé dessus avec un numéro. Je la portais quand j'ai participé à la guerre du Liban en tant que milicienne si on veut mais surtout en tant que journaliste engagée auprès d'une milice chrétienne libanaise. Elle servait cette plaque pour pouvoir nous identifier sur le terrain, sur les fronts. En cas de de défiguration ou de mort, alors on cassait une partie, on la prenait, et puis l'autre partie était bien sûr autour de notre cou. Cette plaque est entière aujourd'hui, et je suis entière, je suis sortie entière de cette guerre. Je considère que c'est une chance de sortir vivante de cette guerre mais cela ne suffit pas, puisqu'au sortir de la guerre il faut encore accepter ce que nous avons vécu et surtout témoigner et transmettre. J'ai écrit un livre intitulé "J"ai déposé les armes, une femme dans la guerre du Liban". Dans ce livre je parle de cette guerre, depuis 1975 jusqu'à 1990. Ce qui m'a permis de dépasser cette guerre c'est surtout un événement que j'ai vécu une nuit de noël en 1986. Et cette nuit là c'est la voix d'un moine qu'on appelle le moine qui chante, dans une prison que j'avais visitée avec lui pour célébrer la messe. Je vais essayer de lire ce paragraphe : "Au lieu de parler, Père Khawand se met à chanter. Ses chansons inspirées de nos mélodies traditionnelles libanaises embaument nos cœurs par leur simplicité. En quelques secondes, sa voix transforme la prison, et ouvre un chemin vers l'extérieur. Elle les libère de ce trou, on dirait un souffle d'amour. Puis une autre voix s'élève, cette voix, mon dieu, qu'elle est belle. C'est celle du jeune homme resté en retrait adossé au mur, c'est un Palestinien je le reconnais immédiatement à son accent." C'est la force de la voix et du message de Père Khawand qui portait en fait le vrai message de la chrétienté qui est le message de la réconciliation, du pardon et de l'amour. Quand on parle des chrétiens d'Orient on ne parle pas de l'Orient des chrétiens, ni de l'Orient de l'islam, ni de l'Orient du judaïsme, on parle d'un Orient ouvert à toutes les communautés, et la voix de Père Khawand est la voix de cette ouverture.

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