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Le nouveau musulman, sa famille athée et la fête de Noël

Pour le musulman converti dont la famille est athée mais célèbre Noël, la question essentielle n’est pas d’éviter le conflit, mais de chercher l’agrément d’Allah. La Sunnah nous enseigne que la meilleure manière d’agir est celle qui respecte le Tawḥīd sans rompre les liens familiaux. Même vécue comme “culturelle”, Noël reste une fête religieuse par son origine, sa date et ses rites. En Islam, l’intention personnelle ne change pas la nature d’un acte. Le musulman ne peut donc pas y participer sans compromettre sa foi. Il n’obéit pas aux traditions, mais à Allah et à Son Messager. Cependant, refuser Noël ne signifie ni mépris ni rejet de la famille. Le Qur’an ordonne la bienfaisance envers les parents, même non-croyants, tant qu’ils ne forcent pas à la désobéissance. Le modèle prophétique montre une fermeté dans la croyance accompagnée d’une douceur exemplaire dans le comportement. La Sunnah trace une voie équilibrée : – ne pas participer aux fêtes religieuses étrangères à l’Islam – ne pas valider leurs rites ni croyances – mais maintenir les liens, parler avec respect, aider, aimer, invoquer pour eux Le musulman explique sa position calmement, une fois, sans débat ni dureté, puis laisse son bon comportement devenir sa da‘wah. La guidance n’est pas entre ses mains. Chercher l’agrément d’Allah peut être incompris par les gens, mais Allah promet que celui qui Le place en priorité ne sera jamais perdant. Cette épreuve, bien que douloureuse, est un signe de sincérité et une adoration en soi. C’est cela, agir selon le Qur’an et la Sunnah.