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Le groupe Renault vient d’annoncer la suppression de 4 600 emplois en France (15 000 dans le monde) dans le cadre d'un plan d'économies de deux milliards d'euros sur trois ans. Si ce projet explosif était attendu et redouté depuis plusieurs jours, il a été officialisé ce vendredi par le constructeur automobile. Il prévoit de réduire les effectifs "sans licenciement sec", via des départs à la retraite non remplacés, des mesures de mobilité interne ou de reconversion. Plusieurs sites sont sur la sellette, notamment celui Choisy-le-Roy dans le Val-de-Marne qui va fermer "à l'horizon 2022". Ces annonces surviennent quelques jours après la présentation par le chef de l’État d’un plan de soutien de huit milliards d’euros à l’industrie automobile qui devait être la rampe de lancement à la souveraineté industrielle de la France défendue par le gouvernement en matière de voiture électrique. Pour cela, l’Exécutif a même listé les contreparties attendues des constructeurs, en échange de l’enveloppe de l’État. "Ce projet est vital" a expliqué la directrice générale de Renault Clotilde Delbos. Les difficultés du constructeur, qui avait publié en février ses premières pertes annuelles en dix ans, ont été aggravées par la crise. D’autre part "nous avons décidé de fabriquer en France un moteur électrique 100 kilowatt qui était précédemment prévu de 'sourcer' en Chine ". Ce qui était une des conditions fixées par le gouvernement pour l'obtention d'un prêt de cinq milliards d'euros pour assurer sa survie. Insuffisant pour la CFDT du groupe Renault qui a qualifié ce plan de "projet de casse sociale et de désindustrialisation". Les réactions sont également nombreuses dans la classe politique, l’opposition accusant l’exécutif de soutenir financièrement des entreprises qui licencient. "Les aides gouvernementales doivent être conditionnées à des entreprises qui ne licencient pas. (...) Quand Renault reçoit de l’argent de l’État mais supprime des emplois, ce n’est pas normal”, a par exemple fustigé le député Insoumis Alexis Corbière. D’autres, comme l’ancienne députée LREM désormais membre du groupe EDS (Écologie Démocratie Solidarité) Émilie Carion demande au gouvernement d’intervenir. Retrouvez-nous sur : | Notre site : http://www.france5.fr/emissions/c-dan... | Facebook : / cdanslairf5 | Twitter : / cdanslairf5 Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi. Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45 Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30 Format : 65 minutes Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin Production : France Télévisions/Maximal Productions