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Chaque année, le Rwanda commémore le génocide de 1994 à travers la cérémonie de Kwibuka, un moment de recueillement et de douleur devenu au fil du temps un discours politique contrôlé. Lors de Kwibuka 31, Paul Kagame a prononcé une allocution marquante, mais des voix comme celle de Valentin Akayezu pointent du doigt les contradictions et les distorsions du récit officiel. Ce dernier ne nie pas la réalité du génocide ni la souffrance des victimes, mais questionne son instrumentalisation à des fins politiques, un sujet brûlant qui touche à la construction de la mémoire collective et à ses impacts sur la justice et la réconciliation. Un point clé du discours officiel concerne la reine Rosalie Gicanda, figure tutsie dont la mort est souvent attribuée à la Belgique, accusée de l’avoir forcée à rentrer au Rwanda avant le génocide. Pourtant, Akayezu révèle que Gicanda est revenue de son plein gré le 4 avril 1994, sans preuve d’un ordre belge. Cette version, sans fondement documenté, semble servir à détourner les responsabilités vers l’ancien colonisateur, évitant ainsi des questions plus complexes sur la gestion interne de la crise. Ce décalage entre faits et narration illustre comment l’histoire peut être réécrite pour des raisons symboliques. Le slogan "Hutu Power", attribué à Froduard Karamira dans le discours officiel, est présenté comme un symbole de l’idéologie génocidaire hutu. Cependant, la justice rwandaise a abandonné cette accusation faute de preuves, sans que cela n’empêche le régime de continuer à l’utiliser pour stigmatiser toute la communauté hutu. Selon Akayezu, cette persistance vise à maintenir une peur collective et à réduire les possibilités de débat ou de réconciliation, transformant un mot en outil politique plutôt qu’en reflet de la vérité historique. Les FDLR, groupe armé hutu, sont dépeintes par le gouvernement comme une menace existentielle justifiant des mesures sécuritaires et des interventions au Congo. Pourtant, Akayezu note que leurs communiqués publics ne montrent pas d’intention génocidaire, et aucune organisation internationale ne corrobore les allégations récentes de Kigali. Cette caricature d’un "ennemi utile" semble davantage servir à légitimer le contrôle interne et externe qu’à refléter une réalité actuelle, soulevant des questions sur la transparence et le dialogue démocratique au Rwanda. Le régime du FPR (Front Patriotique Rwandais) présente la révolution de 1959 comme le début d’un génocide contre les Tutsis, occultant son contexte social et les violences réciproques documentées dans les archives. Pour Akayezu, cette simplification vise à renforcer la légitimité du FPR en faisant des Tutsis les victimes exclusives de l’histoire, au détriment d’une mémoire partagée. Cette narration unilatérale empêche une compréhension nuancée des événements et limite les perspectives d’une réconciliation basée sur une reconnaissance mutuelle des souffrances. Enfin, Akayezu interroge l’essence même de Kwibuka : sert-elle encore la réconciliation ou est-elle devenue un outil de pouvoir ? Dans un pays où critiquer le récit officiel peut mener à l’exil ou pire, la mémoire semble verrouillée, imposant silence et culpabilité collective aux Hutus tout en institutionnalisant la douleur tutsie. Pour avancer, le Rwanda doit ouvrir un espace de dialogue pluraliste, un défi majeur que ce décryptage invite à explorer, loin des vérités imposées et des silences forcés. #Kwibuka31, #Rwanda1994, #PaulKagame, #ValentinAkayezu, #Réconciliation