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Essai DS4 1.2 PureTech 130 So Chic 2016

La DS4 a été lancée en 2011 et restylée en 2015 avec une particularité : la DS4 existe désormais en deux versions, la DS4 Crossback et la DS4 tout court, comme notre voiture d’essai. Par rapport à la première DS4, la nouvelle DS4 est plus basse de 3 cm tandis que le restylage proprement dit a modifié les feux avant, désormais dotés de feux diurnes à LED, tandis que la calandre arbore non plus le logo Citroën mais celui de la marque DS. Sous le capot, la DS4 a droit aux dernières motorisations de PSA, dont notre 3 cylindre essence de 1,2 l et 130 ch, ici associé à une boîte mécanique à 6 rapports. A l’intérieur, le restylage n’a pas changé grand-chose et on retrouve avec bonheur les magnifiques sièges dits « bracelets », faits chacun avec une seule pièce de cuir semi-aniline, une des meilleures qualités disponibles sur le marché. La planche de bord recouverte du même cuir ne gâche pas la fête. L’écran central est désormais tactile. A l’arrière, les choses se gâtent un peu avec une habitabilité très moyenne pour la catégorie, celle des compactes, et des vitres arrière fixes. Le coffre atteint quant à lui 359 dm3, un score moyen sur le segment, et souffre d’un seuil de chargement assez haut. Contact et le petit 3 cylindres est plutôt discret, sauf en montant dans les tours où l’on reconnaît la sonorité typique de cette architecture. Il reprend volontiers dès 1500 tours et pousse sans problème jusqu’à 6000 tours. Les relances sont globalement faciles, même sur autoroute, et la commande de boîte agréable. Côté châssis, notre voiture chaussée de roues de 17 pouces s’est révélée un poil ferme à basse vitesse mais a montré ensuite un compromis remarquable. En baissant sa garde au sol, la DS4 est devenue plus dynamique et moins sujette au roulis, ce qui profite également au confort. Cette DS4 affronte les autres compactes premium telles que l’Audi A3 ou la BMW Série 1. La française, si elle n’a pas trop à rougir de sa présentation, surtout dans la configuration de notre voiture d’essai, pâtit en revanche de son retard technologique sur des équipements comme le freinage automatique d’urgence, que sa petit sœur, la DS3, a pourtant reçu récemment. Reste que les prix, eux, sont sans complexe face à la concurrence : notre modèle d’essai atteint dépasse déjà les 28000 € hors option avec cette motorisation de 130 ch essence, et il s’agit de la moins chère de la gamme !