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Les poètes faisaient partie de la société des gens de l’esprit. Mohamed Ben M’saïb a eu plus que les autres, avant lui, tels Said el Mandassi ou Ahmed Bentriqui, un impact sur la société dont ils exprimaient profondément les sentiments. Dans le contexte de rivalité qui existait entre ottomans et descendants des zianides, Mohamed Ben M’saïb était un poète engagé dans son temps. Son exil à Meknès (Maroc) sous le règne du roi alaouite Moulay Ismaïl (1672 – 1727), ses déboires avec l’odjak, ses amours, son repentir, sa fin de vie dans la voie du soufisme (Târiqa) l’ont auréolé d’un véritable mythe d’où la légende de ‘’Ben M’saïb hadar el -ghâïb‘’ (Seigneur Ben M’saïb fait venir l’absent). L’auteur – compositeur de ‘’mal habibi malou‘’ n’avait comme arme que son éloquence pour se défendre contre ses détracteurs. Il composa son chef d’œuvre ‘’Ya ahl Allah ghitou el malhouf‘’ (Ô gens d’Allah sauvez le traqué) un poême d’une puissante intensité mystique et spirituelle .Sa production poético-musicale est tantôt dévotion, tantôt réjouissances avec des refrains populaires qui se réfléchissent encore dans le présent. Dans sa ‘’R’hiliya’’ ou récit de voyage il cite de nombreuses villes dont il donne parfois une description spécifique, notamment Alger, où il relate la prolifération des chauliers indispensables à la croissance urbaine qu’a connue la cité, sous les Ottomans. Mohamed Ben M’saïb est le témoin d’une époque qui a très peu retenti de faits ou d’évènements culturels saillants dans l’histoire de cette vieille capitale tombée en déchéance depuis la seconde moitié du XVIe s. Le thème du déclin de Tlemcen est récurrent dans de nombreuses pièces de son œuvre poétique. Il a la nostalgie du passé brillant de sa ville natale, dont il cite souvent les savants et les grands penseurs. Il considérait que l’âge d’or de Tlemcen était enterré. De sa déchéance, du temps du pouvoir des Ottomans qui ont succédé aux Zianides, le poète Mohamed Ben M’saïb, dépeint la ville sous emprise ottomane ‘’comme si toute civilisation humaine, toute culture avaient fui les lieux de la vieille cité’’. Il pleurera l’antique splendeur qu’a connue sa ville natale : ‘’Dieu a fait sonner, pour Tlemcen, l’heure dernière … le temps de la tristesse et du malheur est arrivé ! Ruinée et pourrie, Tlemcen meurt brisée par la tyrannie !‘’. Il consacre plusieurs poèmes au souvenir des ottomans dont le pouvoir incitait à la soumission et la résignation.