Le secret des images Op. 53 : Terre de feu de Jean-Marie Simonis | Thérèse Malengreau скачать в хорошем качестве

Le secret des images Op. 53 : Terre de feu de Jean-Marie Simonis | Thérèse Malengreau

Découvrez Échos, une expérience musicale inédite qui célèbre la créativité de la Classe des Arts ! Les œuvres des compositeurs académiciens d'hier et d'aujourd'hui prennent vie dans cette série de vidéos offrant un voyage captivant à travers les courants esthétiques les plus marquants du quatrième art. Le compositeur Après des humanités gréco-latines, Jean-Marie Simonis entre au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles où il décroche de nombreux premiers prix, principalement dans le domaine de l’écriture (harmonie, contrepoint, fugue). Il reçoit aussi le prix Gevaert. Il travaille la composition avec André Souris et Marcel Quinet et la direction d’orchestre avec René Defossez. Titulaire du Prix de Rome (1961), il reçoit le Prix SABAM (1989) pour l’ensemble de son œuvre. Il est lauréat, en 1975 et en 1978 du Concours Reine Elisabeth pour ses Évocations et son Notturno, tous deux pour piano. Sa Cantilène, pour violon et orchestre est choisie comme imposé à l’épreuve finale au même concours en 1985. Son œuvre Éclosions obtient le premier prix du concours que la Musique des Guides organise (1991) pour fêter le 60e anniversaire du Roi Baudouin et le 40e anniversaire de son règne. De 1964 à 1994, il enseigne au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles et, de 1974 à 2004, il est professeur d’écriture à la Chapelle musicale Reine Elisabeth. Jean-Marie Simonis est l’auteur d’œuvres symphoniques, vocales et instrumentales, la plupart éditées par CEBEDEM mais aussi par Billaudot (Paris), Schott Frères, Maurer (Bruxelles). Rejetant tout esprit de système ou de dogmatisme contraignant, Jean-Marie Simonis a engagé sa démarche dans d’autres avant-gardes du XXe siècle qui mènent de Stravinsky à Messiaen, de Ravel à Dutilleux, vers une recherche des résonances et des phénomènes acoustiques, vers une autre écoute des modes et des structures rythmiques et formelles. Il développe un langage imagé, subtil ou vigoureux, toujours empreint d’expression et de lyrisme ». Il fut membre de la Classe des Arts de l’Académie royale de Belgique. L'œuvre « Tout l’espace, tout le temps / Ne sont remplis que d’images » (Walt Whitman), chacune des trois pièces composant « Le secret des images » thématise un état ou une image que rejoignent plusieurs peintres aimés du compositeur. « Songe » et « Terre de feu » réalisent des plongées dans un monde onirique, la première d’allure introspective, sur les traces de Magritte ou de Delvaux, la dernière dans les fulgurances d’une matière en fusion dont le travail en pleine pâte rappelle Permeke. « Masques » creuse un abîme par un retour sarcastique au réel, à la rigueur rationnelle des scherzos ou des gravures grinçantes de James Ensor. L'interprète Imagination, cohérence et originalité caractérisent le travail de la pianiste belge Thérèse Malengreau, invitée régulière de cycles et de festivals de musique classique et contemporaine dans de nombreux pays européens. Née dans une famille d’artistes, Thérèse Malengreau a obtenu les masters de piano et de musique de chambre ainsi que plusieurs premiers prix d’harmonie, contrepoint, analyse et histoire de la musique au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. Elle est lauréate de la Fondation de la Vocation et a reçu le trophée Fuga de la Sabam-Union des compositeurs belges. Son répertoire s’étend de Bach aux œuvres contemporaines avec une prédilection pour la musique du tournant du XXe siècle et pour la découverte et la création de nombreuses partitions du passé et du présent. Dans ses collaborations avec les compositeurs, elle aborde volontiers l’expérimentation avec l’électronique, le piano préparé ou même le piano toy. Les rapports entre musique, arts plastiques et littérature sont au centre de sa carrière, souvent travaillés en lien étroit avec des commissaires d’expositions ou dans le cadre de projets interdisciplinaires internationaux.