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La collecte des déchets se fait aussi en canoë-kayak

À Montpellier, une société s'est spécialisée dans le nettoyage et la collecte de déchets dans les cours d'eau en canoë-kayak. Avec une double vocation, environnementale et sociale, reportage vidéo. Pour en découvrir davantage : https://www.actu-environnement.com/de... Marie-Hélène Cocq est une passionnée de canoë-kayak et il y a de quoi pratiquer dans l'Hérault. Mais force est de constater que les cours d'eau sont souvent pollués par des déchets, surtout lorsqu'ils traversent des villes importantes, comme Montpellier, notamment le Lez, un fleuve côtier. Une pollution qui se déverse ensuite directement dans la mer. Marie-Hélène et plusieurs autres kayakistes prennent conscience qu'ils peuvent agir à leur échelle, en collectant régulièrement les déchets, à la fois sur l'eau et sur les berges. « L'aventure commence en 2020 », explique Marie-Hélène, cofondatrice de l'association de préfiguration baptisée Sentinelles de rivières, qui a ensuite donné naissance à une société coopérative d'intérêt collectif (Scic). Un service recherché par les collectivités La structure fut lauréate de budgets participatifs, celui du Département de l'Hérault et de la Région Occitanie. « Nous avons pu investir dans du matériel et être conventionnés en tant qu'entreprise d'insertion », explique Marie-Hélène. La structure commence à faire ses preuves sur le terrain. En 2021, dans le cadre d'un appel d'offres de marché public, la Métropole de Montpellier retient la Scic pour l'entretien du bassin versant du Lez jusqu'en 2023. Il s'agit d'y ramasser les déchets en canoë ou en kayak et sur les berges. Et aussi de d'entretenir la ripisylve et de décompacter les passes à anguilles. « En parallèle, Géco Ingénierie, expert en renaturation de berges, nous a sollicités pour des plantations, du débroussaillage, de l'arrachage d'invasives, tout en nous apportant son expertise. » Désormais, toutes les semaines, ce sont des dizaines de sacs-poubelle qui sont remplis de déchets collectés qui ne finiront pas en mer. La société emploie « un encadrant technique et quatre salariés en insertion, dont deux réfugiés que nous accompagnons dans leurs démarches, la formation, un stage et le retour à l'emploi. C'est aussi ce que la Métropole apprécie chez nous, en plus de notre engagement pour l'environnement, c'est la démarche sociale. »