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Après la libération de Boualem Sansal, l'exécutif défend sa méthode (et Bruno Retailleau appréciera)

L’écrivain Boualem Sansal est donc libre. Gracié par le président algérien Abdelmadjid Tebboune le 12 novembre, l’octogénaire se trouve actuellement à l’ambassade de France à Berlin et devrait rejoindre Paris dans les tout prochains jours. Dès sa sortie des gêoles algériennes, une question a fait son irruption dans le débat public : l’éviction de Bruno Retailleau du gouvernement a-t-elle facilité la libération de l’écrivain ? L’ancien ministre de l’Intérieur assumait une méthode de confrontation avec Alger, quitte à employer des mots très durs contre le régime algérien. Il prônait notamment un « rapport de force » et dénonçait l’échec de la « diplomatie des bons sentiments ». En déplacement à Toulouse le jour-même, Emmanuel Macron y a vu « le fruit d’une méthode faite de respect, de calme et d’exigence » et a remercié son homologue algérien pour son « geste d’humanité ». Soit l’exact inverse de ce à quoi s’astreignait Bruno Retailleau. Son successeur à Beauvau, Laurent Nuñez, refuse d’y voir un lien entre la libération de l’écrivain et le départ du Vendéen. Mais concède tout de même, dans la Tribune dimanche : « Ce qui a permis de renouer avec l’Algérie, c’est d’abord notre volonté affichée, au sein du gouvernement, de rediscuter. C’est cette attitude que j’ai adoptée dès mon arrivée au ministère ». Il reconnaît d’ailleurs « être apprécié en Algérie »... contrairement à Bruno Retailleau. Lire la suite sur Le HuffPost ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant :    / lehuffpost   Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook:   / lehuffpost   Twitter:   / lehuffpost   Instagram:   / lehuffpost   Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newslet...