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📖 "Lëd", de Caryl Férey (Les Arènes, janvier 2021) Norislk, Russie. Son froid, celui de la métropole la plus au Nord, bien au-delà du cercle polaire. Sa pollution ensuite pour l'une des villes les plus polluée du globe. Ses barres d'immeubles à perte de vue, enfin, empilement de " blocs " pour la cité témoin d'un communisme triomphant. Norislk une ville comme une chape de glace sur une humanité en latence, entretenue par les revenues de ses richesses minières, du nickel surtout et sa mine infernale. Norislk et ses tempêtes, celle qui, un soir d'hiver arrache le toit d'une bloc laissant apparaître le cadavre congelé d'un homme que personne ne reconnait. L’intrigue se noue et la ville referme son piège sur ceux qui oseraient défier l'ordre d'une société hantée par ses fantômes, de ceux du goulag au spectre d'un ultranationalisme par trop réel. Du romancier voyageur à l'écrivain engagé, il n'y a qu'un pas que Caryl Ferey aime à franchir. Lui auquel on lui doit notamment la trilogie "Haka", "Utu" et "Zulu", triptyque romanesque de la Nouvelle-Zélande à l'Afrique du Sud en passant par l'Australie des Maoris, au plus près d'une humanité déchirée par la violence raciale. A l'écoute de ceux que l'Histoire veut oublier, de leurs combats silencieux mais sanglants, Caryl Ferey esquisse depuis 20 ans un croquis du monde, qu'il parcourt depuis l'adolescence. Un portrait sans concession pour une Humanité bien souvent en lambeaux.