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Pierre Buyoya, ancien président burundais, représentant spécial de l'Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, candidat à la présidence de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), est de passage à Paris à l'occasion de sa tournée européenne. Il est l'invité de Frédéric Rivière sur RFI. Frédéric Rivière : La Francophonie, c’est à la fois une institution politique, diplomatique, culturelle, qui travaille à la promotion du développement, de la démocratie, de l’éducation. Sur quoi voudriez-vous mettre l’accent ? Qu’est-ce qui doit être, dans les futures années, le plus important ? Pierre Buyoya : D’abord, par la volonté des chefs d’Etat, à Hanoï en 1997, la Francophonie est devenue une organisation politique, l’OIF. Et par le travail inlassable de deux secrétaires généraux, Boutros Boutros Ghali et le président Abdou Diouf, cette organisation a acquis une crédibilité remarquable. Mon ambition est de continuer cette œuvre et de conforter l’OIF dans son rôle d’organisation internationale avec une valeur ajoutée. Mais la Francophonie (OIF) doit continuer à s’adapter aux changements qu’il y a dans le monde. Aujourd’hui, c’est la mondialisation. Donc le monde est sans frontières. Aujourd’hui, pour être crédible, il faut s’attaquer aux préoccupations des pays, aux préoccupations des populations, surtout la dimension économique. Je compte, si je suis élu secrétaire général, appuyer sur cet aspect : faire de la Francophonie un espace d’échanges économiques. Comme vient de le démontrer M. Jacques Attali, la Francophonie pourrait être un levier important de croissance dans les pays du Nord et du Sud, qui sont les pays membres. Enfin, la Francophonie pourrait mieux faire ce qu’elle fait jusqu’à présent en utilisant largement, massivement les nouvelles technologies de la communication et de l’information. Par exemple, en matière d’éducation, sur le terrain, cela pourrait changer la donne complètement.